Devenu un rendez-vous incontournable qui présente chaque année les nouveautés du cinéma marocain, le Festival national du film à Tanger est une aubaine pour tâter le pouls de nos productions marocaines. Mais, aussi, une station importante pour rendre hommage à tous ceux qui ont donné de leur talent et de leur énergie pour ce secteur.
C’est bien le cas de Malika El Omari et Mohamed Galaoui qui méritent cette consécration à juste titre. La première pour son riche parcours de comédienne dans le théâtre où elle a pris part à une cinquantaine de pièces théâtrales au Maroc et à l’étranger ; puis pour ses divers rôles dans le cinéma, sous la direction de grands cinéastes marocains. Connue pour sa forte personnalité, elle a joué dans plusieurs films et téléfilms qui ont eu leur part de succès public, notamment «Al Bayra, la vieille jeune fille», «Goodbye Morocco», «Le retour du fils», «Amours voilées» et bien d’autres.
Quant à Mohamed Galaoui, ce professeur universitaire, ancien président de l'Association des critiques de cinéma du Maroc et membre fondateur et membre du comité de rédaction du magazine «Cinéma» (études cinématographiques auparavant) est l’auteur de l'ouvrage «Annakd Al Mouzdaouij». Sa passion pour le cinéma, depuis son jeune âge, l’a conduit à faire partie des jurys de plusieurs festivals nationaux et internationaux et contribué à différentes publications spécialisées. En 2009, il a été désigné membre puis président de la Commission du Fonds d’aide à la production. En 2011, il est nommé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI membre du Conseil supérieur de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (HACA). Un parcours des plus éloquents qui mérite bien cette reconnaissance.
