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Abdallah Zhar le gentleman footballeur

Le football marocain a perdu lundi à l'aube Abdellah Zhar l'un des grands talents enfanté par le Royaume. Zhar a marqué de son empreinte le football marocain des années 50 et 60. Il a évolué au Stade de Reims aux côtés de Raymond Copa, Just Fontaine, Hassan Akesbi et d'autres grands noms de l'époque.

Abdallah Zhar le gentleman footballeur
Abdellah Zhar en compagnie de Raymond Copa.

Courtois, cultivé, charismatique, ce sont les qualificatifs qui reviennent à chaque fois que l’on évoque Abdellah Zhar. Tous ceux qui l’ont connu ne tarissent pas d’éloges à son égard. «Lorsqu’on prend la peine de le connaître, on ne peut plus s’en séparer. Il était attachant», confie Bénéné au «Matin». En plus de ses qualités humaines, Zhar est un virtuose du ballon rond. Il a marqué de son empreinte les années 50 et 60. Il a eu un parcours digne des grands footballeurs. «Zhar a commencé sa carrière chez les jeunes du Wydad en 1953 avant de s’envoler pour la France pour évoluer avec le Stade de Reims aux côtés de footballeurs légendaires comme Kopa, Piantoni, Hassan Akesbi, Sauvage et Fontaine (record de buts marqués en une seule Coupe du monde en Suède 1958: 13 buts). Après Reims, il a évolué Bordeaux où il avait rejoint son entraîneur Albert Batteux. De retour au bercail, il s’est engagé avec le Moghreb de Fès avant de rejoindre le Raja de Casablanca avec lequel il dispute une finale de la Coupe du Trône perdue contre le Kawkab de Marrakech. C’est maître Ghoulam, ex-membre du comité du Raja, qui a conseillé à Abdellah de rejoindre le Raja où il a trouvé Mustpha Choukri dit Petchou et son jeune cousin, Bénéné», se souvient Bénéné. Zhar a ensuite évolué au TAS en 1966 puis au Wydad pendant une année. À la fin de sa carrière, Zhar a rejoint le Raja en tant que formateur. Il a vu éclore plusieurs grands joueurs comme Mustapha Moustawdia et Mustapha Khalif. Après cette période d’activité, il s’est engagé avec la Renaissance sportive de Settat avant de s’occuper de la direction technique des jeunes du Raja en compagnie de Bénéné. Pour Larbi Goura, Zhar est «Ould Leblad» (enfant du terroir), cultivé, généreux, gentleman et jouissait de
l’estime de tous. 

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