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Agadir donne une leçon de tolérance et d’amour de la musique

Une fois de plus, Agadir a donné une leçon de tolérance et d’amour de la musique universelle en accueillant des artistes venus de tous les coins du monde.

Agadir donne une leçon de tolérance et d’amour  de la musique
Le chanteur international a improvisé pour l'occasion une chanson sur le Maroc «Marruecos».

La 12e édition du festival Timitar : signes et cultures qui s’est tenue du 22 au 25 juillet courant a connu la participation d'une palette d'artistes venus de divers horizons pour mettre à l'honneur les valeurs de tolérance et de respect des différences. Cette édition exceptionnelle a surtout été marquée par la participation du Salsero Colombien Yuri Buenaventura, qui a rendu un vibrant hommage à Patrice Lumumba, assassiné en 1961 au Katanga. Berçant les oreilles et réchauffant le cœur, l'artiste talentueux a animé plus d'une heure de concert.

Des milliers de personnes ont pu profiter d'un savant mélange de salsa, jazz et musique afro-américaine, d'espagnol et de français. Le concert a démarré dans une ambiance festive et sensuelle avec un vibrant hommage à Patrice Lumumba, assassiné en 1961 au Katanga. Le public, déjà conquis, chante et danse au rythme de la salsa. Vêtu d'une chemise blanche et d'un costume et d'une cravate bleus, Yuri Buenaventura a offert un joli aperçu de son répertoire musical. Le temps d'une soirée, le public a été gratifié de divers titres de l'album «Salsa Dura», disque le plus réussi de l'artiste colombien dont le titre semble vouloir soumettre l'essence festive de cette musique au principe de réalité de notre époque.

Virevoltant sur scène, aussi léger que ses rythmes, le chanteur international a également improvisé pour l'occasion une chanson sur le Maroc «Marruecos». Dans son titre «3046», il rend hommage à toutes les personnes prises en otage en Colombie. «J'espère que ça n'arrivera jamais au Maroc», a confié l'artiste colombien qui n'a pas manqué d'exprimer son amour pour le Royaume. Le clou du spectacle a été incontestablement l'interprétation par Yuri Buenaventura d'un monument de la chanson française, le fameux «Ne me quitte pas» de Jacques Brel. Bercé par la musique européenne, les percussions, le marimba et les chants africains, Yuri Buenaventura distille une salsa nourrie par ses diverses rencontres musicales. «Son ambition est de faire une musique honnête qui nous fasse danser».

De «Herencia Africana», son premier album sorti en 1995, jusqu'à «Historia de un amor», son dernier opus sorti en 2015, Yuri nous parle de sa région natale, une richesse naturelle et culturelle qui coule dans ses veines. C'est au travers de six albums que se mêlent salsa, hymnes latinos et standards francophones pour traiter de la diversité humaine qu'il rencontre à travers le monde.

Ambassadeur incontestable de la musique colombienne, Yuri Buenaventura est le premier chanteur de salsa à recevoir un disque d'or et il continue avec le même enthousiasme à produire des albums et des «lives» d'une grande qualité. Sa salsa est riche d'un mélange des influences : latin jazz, mambo, tango, cumbia et même boléro.

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