La FRMA a adopté une approche participative en vue de répondre aux attentes réelles des associations et des ligues, qui se résument à la préparation des athlètes et le renforcement de la prospection. Pour cela, tout un programme d’investissement en matière d’aménagement de pistes en synthétique, qui devrait attirer quelque 44 mille nouveaux pratiquants, a été entrepris. Mieux encore, le nombre d’athlètes disposant du minima mondial dans leurs épreuves respectives a sensiblement augmenté ; les seniors par exemple, sont au nombre de 42. Et pour une gestion efficiente et performante, la Fédération prend en charge les déplacements des clubs et octroie des aides pécuniaires directes aux athlètes selon un barème défini. En 2014, ces aides ont atteint la somme de 7 millions de dirhams.
La FRMA s’évertue à conserver la bonne image du Maroc sur le plan international, et ce, par l’organisation de manifestation de haut niveau. Ainsi, en 2014, la ville de Marrakech a abrité deux méga événements sportifs d’athlétisme. D’abord, le 19e Championnat d’Afrique qui a connu une participation record (800 athlètes appartenant à 44 pays) avec à la clé 9 nouveaux records de la compétition. Ensuite, la Coupe intercontinentale à laquelle ont pris part 309 athlètes mondiaux de 68 pays, événement couvert par plus de 600 journalistes.
La liste des réalisations n’est pas exhaustive, mais le coût de ces événements majeurs est relativement conséquent. Le championnat d’Afrique a couté 35,6 millions de DH et la Coupe intercontinentale 28 millions de DH. Ces montants ne représentent en fait que la moitié de l’enveloppe mobilisée par l’État pour ces joutes. Aux économies réalisées par la Fédération, viennent s’ajouter les rentrées qui ont augmenté de 8%, s’établissant à 85 millions de DH pour l’exercice 2013/2014. D’où une trésorerie de 15 millions de DH, soit 75% de moins que son niveau l’année précédente. La raison est que le reliquat de 141 millions de DH n’est pas encore débloqué par le ministère de la Jeunesse et des sports.
