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L'élevage responsable de 14% des gaz à effet de serre

La FAO estime que les émissions de gaz à effet de serre représentent 14,5% de l'ensemble des émissions d'origine anthropique. Actuellement, il y a une prise de conscience sur l'impératif de réduire ces rejets.

L'élevage responsable de 14% des gaz à effet de serre
Les éleveurs et chercheurs tentent d'améliorer la digestion des ruminants afin de réduire les rejets de gaz à effet de serre. Ph. DR

«Les émissions de gaz à effet de serre produites par l'élevage pourraient être réduites de 30% en utilisant les meilleures pratiques et technologies existantes», selon une étude publiée en 2013 par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Ces gaz proviennent de la fermentation lorsque les bovins ruminent et sont libérés par les flatulences et les rots de l’animal. En Europe, les éleveurs laitiers ont même initié, en 2013, un plan baptisé «Carbon Dairy» qui vise à réduire de 20% d'ici 10 ans l'empreinte carbone du lait, rapporte l’AFP qui croit savoir que la fermentation intestinale produit d'ailleurs plus de 50% des gaz à effet de serre d'un élevage, bien loin devant les déjections, ou la consommation d'énergie.

Suivre une autre voie

«On peut déjà travailler sur le nombre d'animaux. Cela passe par une intensification de la production par vache en passant, par exemple, de 5.000 litres de lait par an et par vache, aujourd'hui, à 7.500. On peut aussi envoyer à la réforme toutes celles qui ne produisent plus ou pas assez», explique Jean-Baptise Dollé, responsable des questions environnement à l'Institut français de l'élevage, interrogé par l’AFP.
Les éleveurs et chercheurs tentent également d'améliorer la digestion des ruminants. «Il y a des additifs alimentaires, certains extraits de plantes, de lipides» qui peuvent jouer, poursuit Jean-Baptiste Dollé. La FAO, en examinant les émissions, révèle que des réductions importantes sont à la portée des éleveurs.
«L'adoption plus répandue des meilleures pratiques et technologies en matière d'alimentation, de santé et d'élevage des animaux, et de gestion du fumier ainsi que de technologies actuellement sous-utilisées telles que les générateurs de biogaz et les dispositifs d'économie d'énergie, pourrait aider le secteur à réduire ses émissions de gaz de 30% grâce à des gains d'efficacité et moins de gaspillages d'énergie», conclut l'agence onusienne. 

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