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La fin des cartes SIM (puces téléphoniques) a-t-elle sonné ? Selon une information relayée par l’agence de presse Reuters, citant le «Financial Times», les géants de la téléphonie mobile «Apple et Samsung sont en pourparlers avec des groupes de télécommunications pour lancer une carte SIM électronique standardisée, ce qui pourrait concurrencer les cartes SIM de Gemalto, numéro un mondial des cartes SIM. Les négociations auraient démarré il y a quelques mois».
Dès cette annonce, l'action Gemalto a chuté. Jeudi dernier, à la Bourse de Paris, elle a signé la plus forte baisse de l'indice SBF 120, «plusieurs traders citant une information du “Financial Times” selon laquelle Apple et Samsung pourraient lancer une carte SIM électronique concurrente», rapporte Reuters. Ainsi, le titre a baissé de 4,50% à 79,39 euros «dans des volumes 2,4 fois supérieurs à leur moyenne quotidienne des trois derniers mois sur Euronext», souligne l’agence de presse. Malgré ce recul, l’annonce semble n’avoir rien d’inquiétant pour les observateurs. «Ce genre d'annonce intervient sur le marché tous les 3 à 6 mois. Nous continuons de penser que la technologie eSIM devrait être neutre pour Gemalto et même potentiellement positive pour elle», explique un analyste de Kepler Cheuvreux, cité par Reuters.
Pour le quotidien londonien, cette nouvelle génération de puces électroniques est utilisable sur plusieurs réseaux. Inamovible, cette puce permettrait aux fabricants de produire des smartphones encore plus fins et plus légers. Les cartes, baptisées eSIM, sont reprogrammables et permettent de changer d’opérateur téléphonique sans changer de puce.
