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La DNA en pleine zone de turbulences

L’arbitrage est dans l’œil du cyclone. Plusieurs voix se sont élevées récemment pour fustiger les hommes en noir. Le dernier en date, Abdelmalek Abroune, président du Moghreb Tétouan et membre fédéral, qui a fustigé l’arbitre Jalal ayant officié la rencontre MAT-IZK lors de la 15e journée. Abroune a même égratigné la Direction nationale d’arbitrage (DNA) à qui il a demandé d’assumer ses responsabilités. Outre le MAT, plusieurs autres clubs montent au créneau chaque week-end pour dire qu’ils ont été volés par tel ou tel arbitre. Certains vont jusqu’à demander à la DNA de ne plus leur désigner certains hommes en noire.

La DNA en pleine zone de turbulences
Les contstations contre les arbitres sont monnaie courante en championnat.bPh. Saouri

«Notre arbitrage est malade», c’est en ces mots que Mohamed Addal, membre fédéral et président du club de Chabab Mrirt, a qualifié l’arbitrage national. Et de poursuivre : «Il faut refaire la formation à tous les arbitres du championnat. Ils n’ont pas le niveau à l’exception de trois internationaux. Quand vous voyez le sort que certains arbitres ont réservé à l’Itihad Khémisset en début de saison ou à l’Olympic Safi, vous ne pouvez que conclure que nos arbitres ne sont pas au niveau». Le verdict est cinglant, d’autant plus qu’il vient d’un membre fédéral. Il rejoint en quelque sorte celui de Abdelmalek Abroune, président du Moghreb de Tétouan, qui a créé au scandale après avoir vu l’arbitre Jalal priver son club d’un penalty face à l’Itihad Zemmouri Khémisset lors de la 15e journée. Abroune, qui a poussé un coup de gueule, n’est pas le seul à le faire.

L’entraîneur de Khémisset, Faouzi Jamal, a fait du même en septembre dernier lors d’un match de son équipe face au Raja de Casablanca au complexe sportif Mohammed V. Mais le malheureux Jamal a écopé d’une amende salée. Et depuis, l’homme n’ose plus rien dire même si son équipe est lésée par les hommes en noirs. Le WAC se plaint également. Le club, semble-t-il, prépare une vidéo pour montrer à la Direction nationale de l’arbitre, les erreurs d’arbitrage dont il a été victime surtout le nombre de penaltys non sifflés en sa faveur. Autant de faits qui attestent que l’arbitrage n’est pas au mieux de sa forme. Une source au sein de la DNA, qui a préféré garder l’anonymat en raison de la sensibilité de ce dossier, reconnaît que beaucoup d’arbitres qui officient en championnat national des première et deuxième divisions ne sont pas au niveau. «Beaucoup de nos arbitres sont d’un niveau faible», a-t-il indiqué. Et de poursuivre que la DNA n’accorde pas autant de place à la formation des arbitres. Une autre source indique en revanche que notre arbitrage est l’un des meilleurs au continent.

«Avec la retransmission des matchs à la T.V, aucun arbitre ne peut s’aventurer à mettre en jeu sa réputation et son avenir. Si d’aventure il se trompe, ce n’est nullement intentionnel», a-t-il indiqué. Entre les dires des uns et des autres, une chose est sûre, l’arbitrage marocain n’est pas au meilleur de sa forme. Il traverse une zone de turbulence. La DNA et la commission centrale d’arbitrage doivent se pencher sérieusement sur ce problème dénommé arbitrage.

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