Bombardier a rejeté une offre chinoise d’achat de ses activités ferroviaires. Selon des documents consultés par Reuters, le groupe industriel canadien a refusé la proposition de la société publique Beijing Infrastructure Investment (BII) de racheter 60 à 100% de Bombardier Transport. Dans une lettre adressée par le président de BII au président exécutif du groupe canadien, Pierre Beaudoin, BII évalue la valeur d’entreprise de Bombardier Transport à 7,8 milliards de dollars, dette comprise.
Les lettres consultées par Reuters attestent des réticences du groupe canadien à céder cette activité à un acteur contrôlé par l'État chinois. Bombardier prépare l'introduction en Bourse d'une part minoritaire de Bombardier Transport, qui produit du matériel ferroviaire et des équipements de signalisation et de contrôle. Le groupe canadien avait démenti en juillet une information du «Wall Street Journal» évoquant des discussions en vue d'une fusion de ses activités ferroviaires avec celles de l'allemand Siemens.
