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La population de la région atteint 4,2 millions de personnes

La population de la région  atteint 4,2 millions de personnes
La densité de la population atteint des niveaux élevés dépassant les 40.000 habitants/km² dans les arrondissements Ben M'sick et Al Fida.

Conformément aux résultats du Recensement général de la population et de l'habitat 2014, la population de la région du Grand Casablanca a atteint, au 1er septembre 2014, le nombre de 4.270.750 personnes, dont 4.242.589 Marocains et 28.161 étrangers, a indiqué mardi soir le directeur régional du Haut Commissariat au Plan, Mohamed Karfaoui. Intervenant lors d'une rencontre à la wilaya du Grand Casablanca dédiée à la présentation des premiers résultats du Recensement général de la population et de l'habitat 2014 au niveau de la région. Karfaoui a précisé que ce volume représentait 12,6% de la population totale du Royaume, alors que l'effectif des ménages de la région a atteint 1.032.576, soit 14,1% du total des ménages du Maroc.

En comparaison avec le recensement de 2004, la population de la région a subi une variation relative globale de 17,6% et a évolué selon un taux d'accroissement annuel moyen (TAAM) de 1,64%, alors qu'au niveau national, ces deux derniers indicateurs étaient de 13,2 et 1,25% respectivement. Il a de même souligné que le taux d’urbanisation de la région a atteint près de 95% contre 60,3% au niveau national et la ville de Casablanca totalisait 3.359.818 d'habitants, soit 78,7% de la population de la région et 16,4% de la population totale citadine du Maroc. Cette dernière proportion a connu un léger recul par rapport aux deux derniers recensements, puisque la ville de Casablanca représentait 17,9% en 2004 et 20,2% en 1994 par rapport à la population urbaine totale du Royaume.

S'agissant de la densité de la population au niveau de la grande agglomération urbaine du Maroc, M. Karfaoui a indiqué qu'elle a dépassé la barre de 15.000 habitants/km². Différenciée selon les arrondissements urbains de la préfecture de Casablanca, la densité de la population atteint des niveaux encore plus élevés dépassant les 40.000 habitants/km² dans les arrondissements Ben M'sick et Al Fida. Ces deux dernières entités ont la particularité d'avoir enregistré, entre 2004 et 2014, les niveaux de dépeuplement les plus significatifs avec des TAAM de -2,10 et -1,62% respectivement. Et d'ajouter qu'en termes d'évolution spatiale, on assiste au cours des dernières années à un dépeuplement significatif de certains arrondissements du centre de la préfecture de Casablanca au profit des municipalités des provinces limitrophes de la région du Grand Casablanca, fait-il encore constater. En effet, le taux d'accroissement annuel moyen (TAAM) a atteint 10,2% dans la municipalité de Lahraouiyine (province de Mediouna) et 8,5% dans la municipalité de Dar Bouâzza (province de Nouaceur). Parallèlement, la moitié des arrondissements urbains de la ville de Casablanca ont enregistré des TAAM négatifs. Il s'agit en l'occurrence des entités d'Anfa, El Maârif, Sidi Balyout, Hay Mohammedi, Ben M'sick, Sbata et la commune de Mechouar de Casablanca, dont les TAAM ont varié entre -2,10 et -0,28%.

Selon le nouveau découpage régional, la population de la région de Casablanca-Settat atteindra 6.891.739, soit 20,3% de la population du Royaume, contre 12,6% pour la région du Grand Casablanca, alors que le taux d'urbanisation baissera à 73,6% contre près de 95% actuellement, précise-t-on de même source.
Intervenant pour la même occasion, le wali de la région du Grand Casablanca, Khalid Safir, a affirmé que les résultats de ce recensement donneront une idée précise sur les impératifs du développement local souhaité et permettront de déceler les dysfonctionnements sociaux, spatiaux et urbanistiques, ainsi que les changements et les mutations démographiques et économiques. Le recensement de la population et de l'habitat intervient dans le cadre de l'évaluation du niveau de réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement humain au niveau international à l'horizon 2015, et ce parallèlement à la concrétisation des objectifs tracés par l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), dix ans après son lancement, et aux réformes structurelles économiques et sociales, outre la concrétisation des dispositions de la nouvelle Constitution particulièrement en ce qui concerne la régionalisation élargie, a déclaré M. Safir.

Et de souligner que les réformes constitutionnelles ayant placé les questions sociétales au cœur des préoccupations des politiques publiques, telles les questions de la femme, de l'enfance, des jeunes, de la société civile et de l'habitat (...), ont révélé la nécessité de réaliser une base de données et d'indicateurs, actualisée et capable de servir de plateforme pour la prise de décisions concernant les politiques publiques aux niveaux national, régional et local. 

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