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Le spécialiste français du nucléaire Areva ouvre son capital. Il a signé lundi un protocole d'accord ouvrant la voie au chinois China National Nuclear Corporation (CNNC) pour une prise de participation minoritaire dans son capital. «Signé à l'occasion d'une visite de François Hollande en Chine, le protocole comporte aussi un volet industriel prévoyant une coopération entre les deux groupes sur l'ensemble des activités du cycle de l'uranium : mines, amont, recyclage, logistique, déconstruction et démantèlement», indique l’agence de presse Reuters. Le président du conseil d'administration du groupe français, Philippe Varin, estime que l'avenir d'Areva passe par une présence accrue en Chine. Pour Varin, l’entrée de groupes chinois au capital de la société permettrait d'alléger la facture de sa recapitalisation pour l'État français. Ce dernier, rappelons-le, contrôle environ 87% du capital d’Areva.
Le français a souligné dans un communiqué que sa coopération potentielle avec CNNC ne concernait pas directement l'activité réacteurs nucléaires (Areva NP) en cours de rachat par EDF. Le groupe a lancé fin juillet la première phase de son plan de sauvetage en signant avec EDF un protocole d'accord prévoyant la cession à l'électricien public de 51 à 75% d'Areva NP sur la base d'une valorisation de la société de 2,7 milliards d'euros.
