Trois nouvelles zones franches devraient voir le jour en Chine. C’est en tout cas ce que vient d’annoncer hier Pékin. Inspirées du modèle de Shanghai, «le lancement de ces zones dans les provinces du Guangdong et du Fujian, ainsi que dans la mégalopole portuaire de Tianjin, non loin de Pékin, a été approuvé par une réunion de hauts dirigeants du Parti communiste, sous l’égide du Président Xi Jinping», affirme Chine Nouvelle citée par l’AFP. Par ailleurs, aucune date n'a été dévoilée. Ces nouveaux territoires visent à reproduire l'expérience shanghaïenne, aux résultats pourtant jugés très décevants par les observateurs et les entreprises. Pour rappel, la Zone franche de Shanghai (ZFS) avait été inaugurée en fanfare fin septembre 2013, avec l'ambition affichée d'en faire un laboratoire des réformes économiques et financières chinoises.
Les autorités évoquaient alors de façon vague la levée des contrôles sur les taux d'intérêt et la libre convertibilité du yuan dans le territoire : des réformes emblématiques qui apparaissent toujours aussi lointaines. Certes, dans un certain nombre de secteurs, des firmes étrangères peuvent désormais s'établir dans la ZFS sans partenaire chinois, contrairement au reste de la Chine. Sur les quelque 12.600 entreprises enregistrées dans le territoire un an après son ouverture, 14% seulement étaient non chinoises, et la plupart de celles-ci s'avéraient hongkongaises ou taïwanaises, selon des chiffres officiels.
