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Un «Plan B» dans les salles du Royaume

Après «Youm Malouch Lazma» d'Ahmed Al Joundi, qui a eu sa part de succès auprès du public marocain, la distributrice et réalisatrice Imane Masbahi opte, cette fois-ci, pour un autre genre cinématographique avec «Khotta Badila». Un film d'Ahmed Abdel Basset qui aborde le sujet du système judiciaire égyptien et ceux qui le représentent. Le film est actuellement en salles.

Un «Plan B» dans les salles  du Royaume

«Khotta Badila» (Plan B), dont la sortie nationale a eu lieu mercredi 18 mars, a retenu l’attention de la distributrice et réalisatrice Imane Masbahi pour plusieurs raisons, notamment le sujet qu’il présente, une problématique universelle que le réalisateur a mise en images en compagnie d’acteurs professionnels de renom. «Je suis pour les films bien faits et qui véhiculent des messages. Pour moi, ce film en fait déjà partie, du fait qu’il aborde le sujet de la justice égyptienne à travers une histoire bien ficelée, campée par des acteurs de talents, comme la star internationale Khalid Nabaoui, dont ses rôles dans les productions américaines en disent long sur ses qualités et son professionnalisme.
C’est le cas aussi d'autres acteurs du film qui choisissent toujours les sujets des productions dans lesquelles ils travaillent», souligne la distributrice Masbahi (Canal 4). En effet, dans la bande-annonce de «Khotta Badila», on peut déceler le jeu magnifique des principaux acteurs, notamment Khalid Nabaoui, Taïm Hassan, Amina Khalil, Izzat Abou Ouf, Rania Al Mellah et Feryal Youssef. Les scènes d’action sont dignes des grandes productions, sans oublier l’image parfaite qui met le cinéphile à l’aise, puis une musique originale, signée Mohamed Midhat, renforçant les différentes séquences de l’histoire mouvementée.

L’avocat Adil Abou Addahab (Khaled Nabaoui) était connu du monde de la justice égyptienne comme étant un homme respectable gagnant ses dossiers sans aucune manipulation de la loi. Mais il se trouve que les failles du système judiciaire et la corruption pratiquée par certaines personnes se sont interposées entre lui et la réalisation de la justice. Au fil de l’histoire, Adil subit un choc qui fut à l’origine du changement du cours de sa vie. D’un autre côté, son collègue Tarik (Taïm Hassan), un avocat corrompu qui joue avec la loi pour faire gagner ses clients, se retrouve accusé à tort. Autant de rebondissements dans «Khotta Badila», à cause des failles du système judiciaire égyptien que le cinéphile marocain retrouvera, à partir de mercredi, dans les Megarama de Casablanca, Marrakech et Fès, puis au Lynx de Casablanca et Roxy de Tanger. Le film ira ensuite dans d’autres cinémas du Royaume.

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