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Clôture des Assises nationales des cliniques privées

Révision de la tarification des actes médicaux, activation du remboursement des dossiers de maladie par les assureurs, généralisation de l’assurance maladie et révision à la baisse de la fiscalité ont été au centre des deuxièmes Assises nationales des cliniques privées.

Clôture des Assises nationales des cliniques privées
Les participants ont mis l'accent sur la nécessité d’instaurer une assurance maladie au profit des médecins.

Les deuxièmes Assises nationales des cliniques privées ont eu lieu, les 28 et 29 novembre à Marrakech, avec la participation de plus de 240 médecins directeurs de cliniques privées et des représentants du ministère de la Santé, de l’Agence nationale de l’assurance maladie, des impôts et des organismes d’assurance (CNOPS, CNSS).

Initiées par l’Association nationale des cliniques privées du Maroc, ces Assises ont été l’occasion pour les participants de plancher sur moult problématiques ayant trait notamment à la révision de la tarification des actes médicaux qui n’a pas évolué depuis 2006 et le retard pris dans le remboursement par les organismes d’assurance tant publics que privés. Plusieurs autres questions ont été débattues dans le cadre d’ateliers thématiques, dont «Réglementation et médecine libérale», «Management des établissements de soins privés», «Nomenclature cardiologique : actes et tarification», «Encadrement juridique des établissements de soins du secteur libéral», «Normalisation des dossiers AMO» et «Couverture médicale des soins anticancéreux : bilan d’une décade».

Les recommandations ayant sanctionné ce forum de deux jours appellent à la révision de la tarification des actes médicaux, l’activation de remboursement des dossiers de maladie par les assureurs, la généralisation de l’assurance maladie et la révision à la baisse de la fiscalité imposée aux cliniques privées.
L’accent a également été mis sur la nécessité d’instaurer une assurance maladie au profit des médecins, de faire bénéficier le corps médical de formations continues et d’aider le malade à respecter ses protocoles thérapeutiques en sensibilisant les organismes gestionnaires tiers payants à la régularisation des dossiers des patients dans la limite de trois mois.

Par ailleurs, la confirmation de l’interdiction du chèque de garantie, le blocage de dossiers de remboursement pour des raisons infondées et les dispositions de la loi 131-13 relative à l’exercice de la médecine étaient les autres sujets qui ont suscité beaucoup d’intérêt dans le débat. En effet, la question de l’ouverture du capital des cliniques à des investisseurs privés non médecins continue de susciter de nettes divergences de vues et même des clivages.

Les représentants des cliniques privées ont aussi été unanimes à avancer qu’ils connaissent des difficultés de trésorerie consécutives notamment au retard de remboursement et aux «rejets aberrants» de dossiers de prise en charge par les médecins contrôleurs de certains organismes d’assurance. Il convient de rappeler que le Maroc compte plus de 16.000 médecins libéraux et quelque 360 établissements de santé privée répartis sur l’ensemble du territoire national et plus particulièrement dans les grandes villes, et que 80% des actes opératoires sont réalisés dans le privé.

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