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Convention de partenariat entre le HCEFLCD et l'Agence de coopération internationale allemande pour le développement

Une convention d'exécution du projet «Tourisme durable pour la promotion de l'emploi et des revenus en zones rurales» a été signée, mardi à Rabat, entre le Haut-Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD) et l'Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ).

Convention de partenariat entre le HCEFLCD et l'Agence de coopération  internationale allemande pour le développement
L'objet principal de cette convention est de promouvoir l'emploi rural à travers la diversification de l'offre en matière de tourisme écologique.

Signée par le directeur de la Lutte contre la désertification et de la protection de la nature au HCEFLCD, Mohamed Endichi, et le responsable des projets et programmes «Environnement et changement climatique» de la GIZ, Michael Gajo, cette convention s'assigne pour objectif de faire bénéficier les populations rurales de la mise en valeur touristique durable des ressources naturelles et culturelles dans les régions de Souss-Massa et Béni Mellal-Khénifra.

Ledit projet, qui s'étale sur une période de quatre ans (2015-2019), portera sur le développement et la valorisation des produits écotouristiques au niveau des espaces naturels, notamment les Sites d'intérêt biologique et écologique (SIBE) des deux régions.

Il revêt également une dimension nationale visant à appuyer la mise en œuvre du plan décennal en matière de valorisation de la biodiversité et de promotion des chaines de valeur.
Il se concentre sur trois champs d'action, à savoir la mise à niveau de la qualité et la durabilité des offres
touristiques actuelles des SIBE, l'introduction de nouvelles chaines de valeur du tourisme basées sur la gestion
durable et la valorisation des ressources naturelles et culturelles au profit des populations locales, ainsi que la mise en œuvre d'une stratégie de renforcement des capacités pour les secteurs public et privé et la population locale.
De ce fait, ce projet ambitionne d'améliorer les activités professionnelles et les revenus par le tourisme et ses chaînes de valeur, et ce, en faveur de 2.000 personnes issues des groupes cibles, dont 50% de femmes, au niveau des deux régions.

Dans une déclaration à la MAP, le Haut-Commissaire aux eaux et forêts et à
la lutte contre la désertification, Abdeladim Lhafi, a relevé que «le Maroc a une diversité biologique extrêmement importante», occupant ainsi la deuxième position après la Turquie au niveau du bassin méditerranéen, rappelant que le Royaume avait mis en place un programme visant à créer un réseau de SIBE pour la faune et la flore et à mettre à niveau tout l'arsenal législatif qui lui permet de créer les parcs naturels, les réserves biologiques et les parcs nationaux.
Il a fait savoir que l'objet principal de cette convention est de promouvoir l'emploi rural à travers la diversification de l'offre en matière de tourisme écologique. «Nous sommes actuellement en phase de commercialisation de ce produit, pour à la fois créer des revenus au profit de la population locale, principalement celle rurale, et insuffler une nouvelle dynamique afin de pallier le déficit de développement humain dans ces zones et créer des moteurs de développement durable», a-t-il expliqué.

Pour sa part, M. Gajo a indiqué que ce projet, auquel le ministère du Tourisme adhère également, s'inscrit dans le cadre du Plan national du tourisme, visant à élargir les prestations et services touristiques au Maroc et à promouvoir la création d'emploi à travers le tourisme rural en particulier.
La GIZ assiste le Maroc, notamment le HCEFLCD, afin de mettre en valeur les parcs nationaux en tant que destination touristique et valoriser les chaines de valeur des produits du terroir à intégrer dans le service touristique pour assurer la création d'emploi, a-t-il souligné, relevant que le lancement de ce projet constitue «une nouvelle étape fructueuse au service de l'environnement et du développement durable».
La GIZ contribue à ce projet avec une enveloppe de 4,070 millions d'euros, destinée d'une part à financer les programmes de renforcement des capacités des partenaires publics et privés et l'appui-conseil aux entrepreneurs touristiques pour la diversification de leurs offres touristiques et, d'autre part, à couvrir les frais de fonctionnement du projet.

Le HCEFLCD ambitionne, durant la prochaine décennie (2015/2024), d'enrichir la destination marocaine par une offre touristique spécifique «Aires protégées» qui respecte les enjeux de conservation de la biodiversité et la valorisation des services écosystémiques au bénéfice des populations locales, à travers l'aménagement et l'équipement des espaces naturels, le développement des chaînes de valeur liées au tourisme ornithologique, halieutique et de vision et le développement socioéconomique au bénéfice des populations locales, ainsi que le développement des programmes d'animation nature et sensibilisation des visiteurs. 

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