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La mise en garde de Lagarde

La directrice générale du FMI, Christine Lagarde prévient qu'une éventuelle renégociation de la dette grecque avec les bailleurs de fonds aurait des «conséquences» sur la crédibilité des pays européens endettés.

La mise en garde de Lagarde
Pour Lagarde, «une dette est une dette et c'est un contrat».

La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) se montre intraitable au sujet de la dette grecque. Christine Lagarde prévient, en effet, qu'une éventuelle renégociation avec les bailleurs de fonds aurait des «conséquences» sur la crédibilité des pays européens endettés, comme la Grèce où le parti favori aux prochaines élections appelle à une grande conférence sur la dette, a rapporté l’AFP. «De façon générale, les efforts collectifs sont bienvenus, mais en même temps une dette est une dette et c'est un contrat», martèle-t-elle, dans un entretien à l'«Irish Times» paru lundi, avant une visite à Dublin.

Elle a notamment souligné dans le même entretien, citée par l’AFP, que «le défaut de paiement, la restructuration, le changement des termes (de la dette) ont des conséquences sur la signature et sur la confiance en la signature» du pays qui renégocie. Selon le quotidien irlandais, le ministre des Finances irlandais, Michael Noonan, s'est dit favorable au principe d'une conférence sur la dette des pays européens endettés.
Il est à noter que le président du parti de gauche radicale grec Syriza, Alexis Tsipras, favori des élections législatives de dimanche prochain, appelle de manière constante à une renégociation avec les principaux créanciers du pays (Union européenne et FMI) des conditions du programme d'aide et à un effacement partiel de la dette publique (175% du produit intérieur brut environ). Le leader politique grec fait régulièrement référence à la Conférence de Londres qui, en 1953, avait conduit à l'effacement de l'essentiel de la dette de l'Allemagne, sortie ruinée de la Seconde Guerre mondiale.

Il est à rappeler que le parti grec Syriza, en tête des sondages à quelques jours du scrutin, s'est engagé à négocier une réduction de l'endettement du pays et à mettre fin à l'austérité budgétaire, mais il s'est aussi déclaré déterminé à maintenir la Grèce au sein de la zone euro. Cet engagement vient suite à la mise en garde répétée de l'Allemagne contre une remise en cause des réformes économiques et a exclu toute décote sur la dette grecque.

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