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C’était le 7 mai, décrété Journée nationale de la musique au Maroc, qu'une grande soirée «La Nuit des Pionniers» a été organisée, au Théâtre national Mohammed V, par l’association Chems Bladi en partenariat avec le ministère de la Culture, le Syndicat marocain des professions musicales et la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT). Plusieurs artistes se sont produits à l’occasion, avec un grand hommage rendu au compositeur émérite Moulay Ahmed Alaoui. Et là, la distinction de l’animateur de l’émission «Kelma Wa Naghma» à Radio 2M vient à point nommé pour souligner le rôle que peuvent jouer les différents organes de Médias pour la mise en relief de notre répertoire musical marocain, combien riche et diversifié. «Cette reconnaissance est une bonne et grande chose dans mon parcours d’animateur.
Franchement, je ne m’attendais pas à cela. J’en suis très content tout comme l’ensemble de l’équipe de Radio 2M. Cela m’encourage et me motive à m’investir plus pour être à la hauteur de mes aspirations et ceux de mon pays. Car il y a toujours une récompense et une satisfaction morale», souligne Youssef Bahar, dont le trophée lui a été remis par l’Égyptien Saâd Fouda, président de l’Union des artistes arabes, puis une attestation de reconnaissance par le célèbre chanteur Mahmoud Idrissi. Cette reconnaissance ne fait qu’exprimer la gratitude de nos artistes et créateurs marocains, que ce soient les vétérans ou les jeunes, à tous ceux qui respectent leur travail et le mettent en valeur. Notre chanson marocaine contemporaine et classique en a vraiment besoin en ces temps où les moyens technologiques de communication battent leur record.
Ce qui nous pousse à suivre le pas et privilégier d’abord nos artistes et notre produit marocain. Ainsi, nos animateurs, journalistes et producteurs ont le devoir de les soutenir et faire rayonner le produit de leur pays. Ce qui n’est pas donné à tout le monde, car il faut avoir un minimum de conscience professionnelle et identitaire pour le faire. «Je pense qu’un animateur, pour qu’il puisse faire valoir son travail, doit être en premier lieu passionné par son métier, être fier de son identité marocaine et, bien sûr, rester neutre quelles que soient les circonstances», précise Youssef Bahar.
