La chambre criminelle (premier degré) chargée des affaires de terrorisme à l'annexe de la Cour d'appel de Salé a condamné un accusé d'origine algérienne, poursuivi dans le cadre d'affaires liées au terrorisme, à dix ans de prison ferme et son éloignement du territoire national après avoir purgé sa peine. L'accusé était poursuivi pour formation de bande en vue de préparer et perpétrer des actes terroristes, acquisition et transport de matières explosives et d'armes à feu et leur utilisation contrairement aux dispositions de la loi dans le cadre d'un projet visant à porter gravement atteinte à l'ordre public, l'apologie d'actes de terrorisme, l'incitation à perpétrer des actes terroristes et l'entrée clandestine sur le territoire national. La Brigade nationale de la police judiciaire avait procédé en janvier dernier à l'arrestation de ce ressortissant algérien en possession de grandes quantités de substances dangereuses qui entrent dans la fabrication des explosifs.
En février, il a été mis en détention à la prison locale de Salé après la fin de l'enquête. Le ministère de l'Intérieur avait indiqué que suite à des investigations minutieuses menées pendant plusieurs mois par la Direction générale de la surveillance du territoire national, la Brigade nationale de la police judiciaire a procédé à l'arrestation d'un ressortissant algérien soupçonné d'appartenance au groupe terroriste «Jund Al-Khilafa» qui s'activait en Algérie et qui avait revendiqué l'assassinat de l'otage français Hervé Gourdel. L'Algérien arrêté était en possession de grandes quantités de substances dangereuses, des appareils utilisés dans les télécommunications sans fil en plus d'un croquis dont l'analyse a permis la découverte d'autres quantités importantes de substances dangereuses, ainsi que des armes à feu dans la région située entre Beni Drar et Ahfir.
