Selon un rapport de la Banque mondiale, publié le 20 janvier, en 2014, la croissance dans les six pays de l’Europe du Sud-Est a été pratiquement nulle. Les intempéries, notamment les inondations de mai 2014 ont largement contribué à ce résultat, témoignant de la vulnérabilité générale de ces économies aux aléas climatiques extrêmes. «Si des problèmes structurels, comme la persistance d’un chômage élevé, la faiblesse des taux d’activité, l’atonie de la création d’emplois formels..., empêchent la croissance de s’installer durablement, une difficulté d’un genre nouveau, nettement moins prévisible, a fait son apparition en 2014 et a largement contribué à la médiocre performance de ces pays et de la région tout entière : les intempéries», constate la Banque mondiale.
Les pertes de production et les dommages auraient amputé près de 15% du PIB de la Bosnie-Herzégovine. En Serbie, où pratiquement aucun secteur de l’économie n’a été épargné, le bilan se chiffrerait à 4,7% de la richesse
nationale.
