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L’ONEE et la BEI négocient un nouveau prêt. Selon nos informations, la Banque européenne d’investissement envisage d’accorder à l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE) un prêt de 75 millions d’euros. Il est destiné à financer 50% d’un nouveau programme de l’Office visant l’amélioration de l’alimentation en eau potable et de l’assainissement dans différentes régions du Maroc - y compris les zones rurales - notamment le renforcement des performances des ouvrages de production et de distribution d’eau potable.
Le coût d’investissement de ce programme s’élève donc à environ 150 millions d’euros. «Le projet de prêt appuiera l’ONEE dans son défi de fournir un approvisionnement en eau et des services d'assainissement fiables et de haute qualité à ses clients. Cette infrastructure, vitale pour la croissance économique et le développement social des municipalités bénéficiaires, aura également un impact positif sur les petites et moyennes entreprises (PME) et la création d'emplois au niveau local», explique-t-on auprès de la BEI. Cet «important» programme consisterait notamment en la réhabilitation et l’extension de réseaux d'assainissement ainsi que la construction de stations d'épuration.
Notons que le plan d’équipement 2013-2017 de la Branche Eau de l'ONEE prévoit plusieurs programmes de projets pour une enveloppe budgétaire totale de 27,3 milliards de DH. Sur ce montant, 15,6 milliards de DH seront dédiés à la pérennisation et au renforcement de l’alimentation en eau potable urbaine permettant le renforcement de la production de 20 m3/s supplémentaire grâce à la mise en service de plus de 35 stations de traitement ou de dessalement et la pose de 2.000 km de conduite. Pour ce qui est de la généralisation de l’accès à l’eau potable en milieu rural, l’Office mobilise globalement 5,6 milliards de DH à l’horizon 2017 pour la réalisation de plusieurs projets qui permettront de porter le taux d’accès à l’eau potable en milieu rural à 96,5% au profit d’une population additionnelle de plus de 450.000 habitants et la gestion du service de distribution de l’eau potable au niveau d’une centaine de nouveaux centres ruraux.
À cela s’ajoute une enveloppe de 6,1 milliards de DH consacrée à l’activité assainissement liquide pour la réalisation de 67 nouvelles stations d’épuration d’une capacité de plus de 160.000 m3/j, à la pose d’environ 3.000 km de canalisations et à la prise en charge de la gestion de ce service au niveau d’une cinquantaine de villes et centres, et ce, au profit d’une population de 1,3 million d’habitants.
