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Une dizaine de demandes d’agréments chez Bank Al-Maghrib

Les demandes d'agréments émanent d'institutions financières essentiellement du Moyen-Orient, dont Al Baraka Banking Group, qui créerait cette année une joint-venture avec BMCE-Bank.

Une dizaine de demandes d’agréments  chez Bank Al-Maghrib
Le coup d’envoi de la sixième édition du FAFI a été donné hier à Casablanca.Ph. Saouri

Une dizaine de demandes d’agrément ont été soumises à Bank Al-Maghrib par des institutions jugées leaders dans l’industrie de la finance islamique. Ces institutions viennent essentiellement d’Asie, plus particulièrement du Moyen-Orient, dont Al Baraka Banking Group qui devra créer cette année une joint-venture avec BMCE Bank, selon une source proche des milieux bancaires. «Une bonne partie de ces institutions ont l’intention de créer des joint-ventures avec des banques marocaines. Certaines se sont déjà engagées avec des accords, d’autres sont toujours en négociation», a déclaré au «Matin-Eco», notre source qui s’exprimait le 28 janvier à Casablanca en marge de la sixième édition du Forum africain de la finance islamique (FAFI). «Je crois que les 5 principales banques marocaines, dont les 3 leaders de la place, vont filialiser l’activité de finances participatives. En revanche, les filiales marocaines de banques étrangères pensent créer ce qu’on appelle des Windows bancaires islamiques, c'est-à-dire des départements internes chargés de gérer un pôle d’activités de finance participative», poursuit notre source.
Rappelons qu’en octobre dernier, Brahim Benjelloun-Touimi, l'administrateur directeur général exécutif du groupe BMCE Bank avait déclaré au journal «le Matin» que le groupe allait «créer une filiale avec un leader mondial de la finance islamique venant du Moyen-Orient», sans en dévoiler le nom, en attendant qu’il soit formellement agréé par la Banque centrale. Dans un entretien accordé en décembre dernier à «Zawya» (spécialiste d'information économique dans la région MENA), le PDG d’Al Baraka Banking Group Adnan Ahmed Yousif avait lui aussi confirmé un projet de banque islamique au Maroc avec un partenaire local.

«Dotée d’un capital initial de 50 millions de dollars, cette banque sera installée en 2015 avec un réseau de 10 agences durant la première année d’activité», avait-il précisé.
Concernant Attijariwafa bank, «le groupe est toujours sollicité par les leaders mondiaux de la finance islamique. Il n’a pas encore tranché sur le partenaire avec qui il va créer une joint-venture», nous a confié hier Youssef Baghdadi, président du directoire de Dar Assafa Litamwil, la filiale du groupe AWB spécialisée dans les services financiers alternatifs. Pour ce qui est de la Banque populaire, le nom du partenaire n’a pas été annoncé. Mais le groupe a déjà signé l’année dernière un partenariat pour la finance islamique avec Guidance Financial Group (GFG), filiale du fonds souverain qatari Barwa. «La dynamique de lancement de l’industrie financière participative est enclenchée au Maroc. Reste à savoir quel business model mettre en place», résume Sami As Soulaimani, associé à Finéopolis Consulting, cabinet de conseil et d’accompagnement en finance participative, organisateur du FAFI. 

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