Menu
Search
Jeudi 25 Décembre 2025
S'abonner
close
Jeudi 25 Décembre 2025
Menu
Search

4,1 milliards d’euros de défauts de paiement en janvier

Pour la première fois depuis 2011, les défaillances d'entreprises sont en baisse en France. Mais elles restent supérieures à leur niveau d'avant-crise.

4,1 milliards d’euros de défauts  de paiement en janvier
Coface note une forte hausse des défaillances d'entreprises ayant un chiffre d'affaires supérieur à 50 millions d'euros.

Les entreprises françaises sont moins défaillantes. Le coût financier des défaillances, soit le cumul des crédits fournisseurs des entreprises, a diminué en janvier de 13,9%, à 4,1 milliards d'euros sur un an. Selon les données publiées hier par l’assureur-crédit Coface, 62.073 entreprises françaises ont fait défaut en 2014, soit 2,9%. Ce nombre est en baisse de 1.379 par rapport à 2013, soit un recul de 3,2% sur un an, rapporte l’agence de presse Reuters. C’est la première baisse constatée depuis 2011. Malgré ce repli, le nombre de défaillances d'entreprises en France reste bien supérieur aux années d'avant-crise, 2007 et 2008, où il se situait autour de 50.000, rappelle Reuters.

Par taille, Coface note une forte hausse (+21,2% en rythme annuel à fin janvier) des défaillances d'entreprises ayant un chiffre d'affaires supérieur à 50 millions d'euros. Force est de constater toutefois que le nombre d’entreprises de taille intermédiaire (ETI) dans les statistiques de défaillances (procédures de sauvegarde, redressement ou liquidation judiciaire) est en constante croissance ces derniers mois. Ce qui inquiète l’assureur-crédit, car cela reflète «une fragilité accrue des grosses structures qui souffrent de la crise depuis plusieurs années». D’ailleurs, 33 des 100 plus importantes défaillances constatées au 4e trimestre 2014 sont des ETI. Par ailleurs, si la baisse des défaillances a profité à l'ensemble des secteurs, certains d’entre eux en particulier ont vu la taille moyenne des entreprises défaillantes augmenter. Il s’agit du secteur des métaux (+45%), du textile (+25%) et de la distribution (+15%). 

Lisez nos e-Papers