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L'expérience marocaine exposée à l'ONU

Le Haut Commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, Abdeladim Lhafi, a mis en relief, au siège des Nations unies, l'expérience que le Maroc a accumulée, pendant plus d'un siècle, en matière de gestion des écosystèmes forestiers.

L'expérience marocaine exposée à l'ONU
La gestion des forêts a pu inverser leurs tendances à la dégradation en passant d'un solde négatif de -2% dans la décennie antérieure à 2000, à un gain positif de l'ordre de +2%. bPh DR

Le Royaume, en se plaçant dans l'approche du développement durable, grâce à une gestion intégrée des espaces et une approche participative et partenariale, a pu inverser les tendances de dégradation des forêts, en passant d'un solde négatif de -2% dans la décennie antérieure à 2000, à un gain positif de l'ordre de +2% à partir de la décennie 2000-2010, a dit le Haut Commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, Abdeladim Lhafi, qui s'exprimait dans le cadre du onzième Forum des Nations unies sur les forêts (FNUF, du 4 au 15 mai). Parallèlement à ces politiques, le Maroc a mis en place des programmes de protection et de prévention des risques naturels qui se sont soldés par une réduction des superficies touchées par le feu, à un niveau de 0,05% de la superficie globale des forêts, soit moins de 3 ha par incendie. L'association des populations locales fait également partie de la stratégie du Maroc.

Implication des populations locales

À fin 2013, quelque 154 projets ont fait l'objet de contrats de partenariat, jusqu'à fin 2013, avec 136 coopératives forestières, d'une valeur de 254 millions de DH. Durant les dix dernières années, ces projets ont mobilisé un effectif de 7.546 adhérents avec 3,2 journées de travail dans le milieu rural, avait précisé le haut commissaire lors de la quatrième Journée internationale des coopératives.

À titre d'exemple, le projet de Gestion intégrée des forêts du Moyen Atlas vise à traiter les causes de la dégradation et s’est focalisé sur le corridor de Tazekka-Kroucheen comportant divers écosystèmes et composé de 32 communes. Ce projet, qui a pris fin en décembre 2014, a eu pour résultat, selon Fouad Bergigui, chargé de programme au Programme des Nations unies pour le développement, un modèle de gestion participative intégrée de l’espace agro-sylvo-pastoral, l’organisation des populations en dix groupements communautaires sur une base ethno-spatiale et territoriale et constitués par activité économique et enfin le partenariat avec le Haut Commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD) impliquant des institutions telles que le département d’agriculture ou l’Agence de développement social.

Établi en 2000 par le Conseil économique et social des Nations unies, le FNUF vise à promouvoir la gestion, la conservation et le développement durable des différents types de forêts, et à renforcer un engagement politique de long terme à cette fin sur la base de la Déclaration de Rio, des Principes forestiers et des résultats du processus IPF/IFF (Groupe intergouvernemental spécial sur les forêts, et Forum intergouvernemental ad hoc sur les forêts) et d'autres étapes clés de la politique forestière internationale. 

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