Le Side-Event présenté par le Haut-Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification a mis en exergue les efforts déployés par le Maroc à travers un ensemble de plans d’adaptation destinés au renforcement de la résilience dans le domaine de la gestion durable des forêts. En matière de gestion des risques contre les incendies, le système de prévention a permis la réduction de la superficie touchée qui est passée de 13 hectares par incendie avant 2005 à 3 en 2015. Le couvert forestier a évolué d’une tendance régressive de -1% à une tendance progressive de 2% durant la dernière décennie grâce à l’accélération du rythme de reforestation, de reconstruction des forêts naturelles à base d’espèces autochtones résilientes. Quant à la lutte contre la dégradation des terres, le programme a permis l’aménagement de 700.000 ha et la réalisation de 86 projets intégrés dans 18 bassins versants prioritaires au niveau de 40 provinces.
Le débat a porté sur la vision développée par le Haut-Commissariat aux eaux et à la lutte contre la désertification, en matière de conservation et de valorisation de la biodiversité. À ce sujet, il a été rappelé la mise à niveau du cadre juridique à travers la promulgation de la loi sur les aires protégées, la loi sur la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages) et l’actualisation des lois sur la chasse et la pêche dans les eaux continentales. Ces instruments juridiques ont permis de mieux orienter les interventions relatives à la réhabilitation des habitats et la réintroduction de certaines espèces disparues dans leurs milieux naturels.
