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«Promouvoir sous tous ses aspects la qualité de l’enseignement supérieur privé dans un souci d’excellence et de façon à obtenir des résultats palpables», tel est l’objectif de la nouvelle stratégie de HEM Busines School. Intitulé «HEM in vivo», ce programme a été dévoilé lors d’un déjeuner découverte organisé par l’École le 2 juin 2015 à Casablanca. Il porte sur le «Renforcement du modèle pédagogique Grande École» ; la «Réaffirmation des activités para pédagogique et citoyenne» et le «Développement du groupe à travers le lancement d’une université professionnalisante».
En effet, l’ambition de cette réorganisation est de former des leaders citoyens réunissant savoir et savoir-agir à travers des méthodes pédagogiques adaptées, une politique axée sur la recherche et l’innovation et une équipe pluridisciplinaire, comme l’ont souligné Yasmine Benameur et Hassan Sayarh respectivement administrateur-directeur général et directeur général du Groupe HEM lors de la présentation de la nouvelle feuille de route 2015-2016.
Pourquoi renforcer le programme «Grande École» ?
Pour répondre à cette question, il convenait d'examiner soigneusement tous les aspects de la dynamique du marché. Tout d’abord et selon les intervenants, «nous sommes désormais dans un monde connecté, une économie de réseaux, de l’immatériel et de l’innovation. Ce qui fait qu’un changement de paradigme devient nécessaire». Autre aspect important à prendre en compte, et qui n'est pas des moindres : l’impact des technologies de l’information et de la communication sur le monde en général, et sur la jeunesse, en particulier. Ces arguments ont incité HEM à s’interroger sur les pratiques pédagogiques conformes à la réalité économique à adopter. «Trouver un bon dosage entre les phases de magistral et les phases de mise en situation pratique», «développer l’esprit critique», «créer davantage de proximité d’écoute et d’échange et enfin repenser le rôle de l’enseignent»…, une longue chaîne de raisonnements qui anime cette volonté de changement organisationnel. Sans oublier les attentes des entreprises alliant «maitrise des techniques», «capacité de synthèse et de recul des lauréats», «bonne maitrise de l’anglais» et «imprégnation des valeurs d’ethnique universelles». Un travail qui demande, selon les responsables, de l’énergie pour lui donner toute son
ampleur.
Qu’est-ce que le référentiel de compétences ? Et à quoi sert-il ?
Selon la définition donnée par les intervenants, il s’agit d’un «document-cadre comprenant, sous une forme intégrée et structurée, l’ensemble des compétences attendues à l’issue d’un programme de formation ou d’une partie de cette formation».
Ce référentiel définit de manière intégrée le profil de sortie de tout diplômé du programme «Grande École».
Car au-delà de la formation, HEM répond également à la nécessité de former des cadres citoyens actifs, responsables, épanouis et impliqués dans la construction d’un monde meilleur. Deuxième fondement solide du système : la création d’un microcosme imprégné de valeurs notamment celles relatives au respect d’autrui, et à la liberté d’expression.
Pour les deux directeurs, la mission première de HEM consiste à faire progresser l’apprenant aussi bien au niveau personnel que professionnel, notamment en lui inculquant les compétences requises pour qu'il puisse donner le meilleur de lui-même.
Aussi, la philosophie et la finalité du programme «Grande École» de HEM reposent sur une démarche à la fois participative, incluant tous les acteurs pédagogiques, et constructive, favorisant l’échange et le dialogue.
La stratégie HEM a également misé sur la diversification des projets novateurs à savoir CREATIS et PROLIB. Aussi créateurs de valeur ajoutée que prometteurs, les deux concepts sont originaux de par leurs objectifs, leur contenu et leur organisation.
Par ailleurs, relever un tel défi nécessite un suivi et des actions d’accompagnement des étudiants et du corps pédagogique, expliquent les intervenants.
