«L'Indice de la qualité de l'air (AQI) pourrait donner une impulsion majeure à l'amélioration de la qualité de l'air dans les zones urbaines, car il va améliorer la prise de conscience
du public sur la nécessité d'atténuer la pollution atmosphérique», a dit le ministre de l'Environnement indien, Prakash Javadekar lors d'une conférence.
Les gaz d'échappement de millions de voitures ajoutés aux poussières
des chantiers de construction et aux rejets industriels forment un cocktail nocif pour les poumons des habitants des grandes villes indiennes.
Au moins 3.000 personnes meurent prématurément chaque année à New Delhi en raison d'une forte exposition à l'air pollué, selon une étude conjointe du Health Effects Institute, basé à Boston et de l'Energy Resources Institute, de New Delhi.
Selon un classement de l'OMS de l'an dernier sur 1.600 villes, Delhi affiche le plus haut degré de concentration de microparticules pm2,5, supérieur à celui de Pékin.
Ces particules très fines pénètrent profondément dans les poumons et passent dans le sang, accroissant
le risque de bronchites chroniques,
de cancer du poumon et de maladies cardiaques. Selon l'indice de qualité de l'air diffusé par l'ambassade américaine à New Delhi, l'indice des pm2,5 était lundi de 175, soit un air mauvais pour la santé. Il était nettement meilleur, à 53, à Pékin. Le nouvel indice dévoilé lundi par le gouvernement concernera les villes de Delhi, Agra, Kanpur, Lucknow, Varanasi, Faridabad, Ahmedabad, Chennai, Bangalore et Hyderabad, qui disposent de stations de contrôle et seront dotées de panneaux affichant l'indice de qualité de l'air.