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Elle évolue en France, son pays d’accueil, et fait des étincelles à son retour au Maroc. D’apparence frêle et timide, l’artiste franco-marocaine Naj, diminutif de Najma, est installée depuis plus d’un an au Maroc pour puiser dans ses origines.
Elle a participé au Meditel Morocco Awards avec son single «Live Your Life». Ce dernier titre sorti en 2015 est un featuring avec le chanteur marocain Mohamed Reda. L’artiste a écrit elle-même les paroles, inspirés de sa biographie. Dans ce single, Naj est déterminée à aller de l’avant malgré les difficultés. L’artiste qui rêve de tutoyer les étoiles prépare un nouveau single pour la rentrée. Son énergie et sa passion pour la musique n’ont pas de limites. Et quand on l’interroge sur cette passion, Naj répond simplement : «J'ai toujours voulu faire de la scène. Mon but a toujours été d’être une artiste complète et de mettre le feu aux planches». Avec sa musique, elle veut donner du bonheur. Pour ce faire, elle mixe des rythmiques arabisants sur des sons électro-dance. Ses mélodies sont mélangées à un air de fête et une forte joie de vivre. Naj aime rire même quand la vie parait noire. Sur scène, elle transmet cette philosophie à son auditoire. Déterminée et passionnée par la musique, cette jeune chanteuse originaire de Taroudant ne sait pas baisser les bras. À l’âge de 10 ans, elle apprend le piano à l’oreille pour pouvoir composer ses propres titres.
À 15 ans, elle écrit ses premières chansons. À 16 ans, elle s’improvise productrice en découvrant la programmation sur son premier ordinateur. À 17 ans, elle monte sur scène avec son premier groupe, «Najma», qu’elle forme avec sa cousine. En 2004, cette auteure-compositrice-interprète aux origines métisses se fait remarquer et signera avec son groupe chez Sony. Mais Naj continuera seule sa destinée. «Je ne perds rien, ce sont les épreuves difficiles et les échecs qui nous font avancer dans la vie et même si parfois il y a des moments de doute, il suffit de croire fort en soi, de persévérer et surtout de ne jamais baisser les bras», dit-elle. Elle essaie alors de renouveler ses sons en permanence : «La pire des choses pour moi serait de faire un album où tous les titres se ressemblent. Je sais que ma chance est d’être à la croisée des chemins entre plusieurs cultures et j’essaie d’en faire profiter mes musiques».
Dans son premier album solo, Naj a donc eu l’opportunité de travailler avec des producteurs et des arrangeurs américains, mais aussi latinos aux multiples références comme DJ Khaled, Pitbull, T-Pan, Akon et Mario Winans. Naj «aime faire une musique à son image». Actuellement, elle voudrait séduire le public marocain puis arabe tout en s’adressant à la diaspora de France.
