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L’hébergement marchand, toujours prisé par les touristes étrangers au Maroc

La majorité des touristes étrangers séjournent en hébergement marchand, n'en déplaise aux professionnels qui se plaignent de l'informel. En 2014, les dépenses de ces touristes sont allées à 90% à l'hébergement. À l’inverse, les MRE se rendent principalement dans leurs résidences secondaires ou chez la famille. Pour un séjour plus long, ils dépensent un peu moins que les touristes étrangers. Les résultats d’une étude de l’Observatoire du tourisme.

L’hébergement marchand, toujours prisé par les touristes étrangers au Maroc
Marrakech consolide sa position de première destination, avec 20% des séjours, 15% des nuitées et 27% du total des dépenses.

Voilà qui pourrait être utile aux professionnels du tourisme. L’Observatoire du tourisme vient de rendre publique son étude annuelle sur le suivi de la demande touristique pour l’année 2014 (www.lematin.ma). Le Maroc a accueilli durant cette période 10,28 millions de touristes non résidents, rappelle l'institution. Ils y ont effectué 132,5 millions de nuitées. Un peu plus de la moitié d’entre eux, quelque 5,4 millions, sont en effet des touristes étrangers de séjour (TES). Ils réalisent 43 millions de nuitées dans le pays. Les MRE représentent 47% des arrivées touristiques (4,8 millions) et génèrent un peu plus des deux tiers des nuitées (89,5 millions). Comparé à 2013, le nombre des arrivées affiche une progression de 2,2% tandis que les nuitées totales tous types d’hébergement confondus sont restées stables (-2,6% pour les TES et +1,4% pour les MRE). Premier enseignement à retenir : la France demeure, de loin, le premier marché émetteur pour le Royaume, avec 38% des arrivées des TES en 2014, devant l’Espagne (15% des arrivées) et le Royaume-Uni (9% des arrivées). Les autres principaux marchés émetteurs représentent des parts qui oscillent entre 3 et 5% du total des arrivées des TES.

Selon les experts de l’Observatoire, la saisonnalité des arrivées des TES est relativement linéaire toute l’année. Même s’ils ont enregistré un pic en avril, vacances de Pâques obligent, août et octobre. Toutefois, ils sont un peu moins nombreux en janvier et février. Et les MRE ? Ils se caractérisent par une saisonnalité très forte en période estivale. Une évidence : sur juillet et août, leurs arrivées dépassent largement celles des TES. L’analyse de la saisonnalité des nuitées montre que le nombre de ces dernières est plus élevé chez les MRE, et ce, quel que soit le mois de l’année considéré. Notons qu’en corolaire à la forte saisonnalité observée sur le nombre d’arrivées, le nombre de nuitées chez les MRE présente un pic très important en juillet et août. Une situation beaucoup plus linéaire chez les TES sur toute l’année. Important à savoir : la majorité des TES séjournent en hébergement marchand. Aussi, 90% des dépenses totales sont réalisées par ceux fréquentant ce type d’hébergement. À l’inverse, les MRE se rendent principalement dans leurs résidences secondaires ou chez leurs familles. Pour un nombre de nuitées plus important, ils dépensent un peu moins que les TES.

Quant à la répartition des touristes par destination, l’analyse montre que Marrakech consolide sa position de première destination, avec 20% des séjours, 15% des nuitées et 27% du total des dépenses, contre respectivement 18%, 13% et 26% une année plutôt. Une tendance à souligner : Casablanca dame le pion à Agadir en termes de nuitées. Le quatrième rang est, comme en 2013, disputé entre Rabat en termes de séjours et de dépenses, et Tanger pour les nuitées. Fès les rejoint en cinquième position représentant 5 à 6% en termes de séjours, de dépenses et de nuitées.

Un autre enseignement non moins important, les loisirs constituent le principal motif de visite pour la majorité des touristes étrangers. En effet, 80% des TES choisissent le Maroc pour ce motif, affichant une hausse de 7% par rapport à 2013. Les MRE, quant à eux, viennent au Maroc principalement pour rendre visite à leurs familles ou à leurs amis (94%), même si le motif loisirs fait une timide percée, à 5% des arrivées contre 2% en 2013.

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