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Au Maroc, les ports assurent 98% d'échanges externes du Royaume et constituent un secteur vital pour son économie. Aussi, la stratégie portuaire nationale à l'horizon 2030 est basée sur un développement portuaire ambitieux et coordonné avec les politiques de l’aménagement du territoire et environnementales. Cette stratégie vise à minimiser l’impact environnemental global des ports en externalisant certains flux
et trafics sur des ports hors milieu urbain (Nador, Tanger, Casablanca, Safi, Dakhla) et en positionnant les nouveaux ports dans des sites favorables, indique le ministère de l’Équipement et des transports. La création de l'Observatoire de l'environnement portuaire entre le Maroc les îles Canaries répond à cet objectif. Cette nouvelle structure est le résultat du travail effectué dans le cadre du projet «Smartport, stratégie de gestion de l'environnement entre les ports des îles Canaries et la région de Souss-Massa». Ce projet bénéficie du financement du fonds européen «Feder» à travers le Programme de coopération transfrontalière Espagne-Frontières extérieures (POCTEFEX). Créé en 1975, le Fonds européen de développement régional est un des instruments financiers de l'Union européenne.
Le transport maritime émet 5 fois moins de CO2 que le transport terrestre
Sa mission principale est de participer au financement des programmes de développement local présentés par les États membres à la Commission européenne. La stratégie numérique, le soutien aux PME et l’économie sobre en carbone sont les priorités de ce fonds. Selon la MAP, l'Observatoire régional s'assigne de développer la recherche, d'assurer le suivi et l'analyse en continu des paramètres liés à la gestion de l'environnement portuaire et du littoral en général, afin de mieux contrôler la qualité de l'environnement. L'Observatoire viendra appuyer les administrations publiques en charge des ports dans leurs stratégies de développement et les entreprises opérant dans les zones portuaires. Le transport maritime reste le moyen le plus respectueux de l’environnement, avec cinq fois moins de dégagement de CO2 que le transport terrestre et 13 fois moins que le transport aérien.
