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Cette édition verra l'organisation de deux compétitions officielles, la première sur le court métrage et la seconde sur le film documentaire, outre des hommages à des artistes marocains et étrangers en ouverture et en clôture du Festival, précise la même source. Au programme de cette manifestation figure l'organisation de conférences et de tables rondes autour de différentes questions en relation avec le septième art et la recherche scientifique liée à ce domaine, et ce en coordination avec le groupe de recherches dans le cinéma et l'audiovisuel relevant de la Faculté des lettres et des sciences humaines de Martil.
Des partenariats ont également été passés avec différents lycées et collèges de la ville contribuant ainsi à aider les jeunes à se familiariser avec le septième art à travers des stages scolaires et de master class auxquelles participeront des réalisateurs marocains, espagnols et latino-américains. Ces derniers «viendront partager leurs expériences avec les jeunes Marocains et réaliser le temps d'une semaine des courts métrages projetés lors de la cérémonie de clôture», indique-t-on. De même, le rendez-vous «Cinécoles» mettra en présence plusieurs écoles de cinéma marocaines et étrangères dont l'objectif est «de mettre en place une véritable plateforme des formations et écoles de cinéma du monde arabe, de l'Espagne et de l'Amérique latine», expliquent les organisateurs.
Cette manifestation culturelle sera également marquée par la projection de films en plein air, une aubaine pour tous les habitants de Martil et les estivants.
Fondé en 2000 par de jeunes cinéphiles de Martil, issus de la grande tradition des ciné-clubs du Maroc, le Festival international du film de Martil compte désormais parmi les grands rendez-vous du Maroc et de la région. Il faut rappeler que l'édition passée, consacrée au Mexique, avait vu la victoire du long métrage mexicain «Ramona», de la réalisatrice Giovanna Rodriguez Zacarias.
Le Festival avait également attribué, lors de cette édition, le grand prix du film documentaire au Portugais Pedro Neves pour «Hospidaya», et le prix spécial au film argentin «La Reina» de Manuel Abramovich.
