En effet, cette production d’«Image Factory» a pu retenir l’intérêt de près de 43,5% du public. Ce qui a contribué à faire rehausser le pourcentage d’audience de 25% contre 7,1% pendant la même période de l’année précédente. La productrice Hinda Sikkal a confirmé, à ce propos, que cet engouement venait du fait que le film traite de sujets très ancrés dans le vécu quotidien, que ce soit au Maroc ou ailleurs. «L’histoire a un rapport avec le kidnapping des enfants et leur exploitation dans la mendicité et le vol. Ce qui implique un changement catégorique dans leur destin. J’ai axé les faits du feuilleton sur le volet humanitaire à travers lequel on perçoit les souffrances de l’héroïne, ainsi que les personnages de son environnement. Et ce, à travers les événements du scénario, rédigé par trois auteurs : Mourad El Khoudi, Lamiss Kheira et Ibrahim Hani».
La productrice, Hinda Sikkal, n’a pas manqué de souligner, également, que sa société veillait toujours à présenter des projets artistiques issus de la réalité marocaine et du patrimoine national. «À titre d'exemple, la chanson “Waâdi” écrite par feu Ahmed Tayeb Laâlej, dans les années 70, et interprétée par la chanteuse Samira Bensaïd. Cette chanson introduite dans le générique cadre bien avec les épreuves que traverse la jeune fille du feuilleton à cause de son entourage familial et sociétal». Aussi, «Waâdi» compte dans son casting plusieurs nouveaux visages comme Safae Hbirkou, Oussama Bastaoui et Ali Karouiti, afin d’encourager les jeunes talents et les faire découvrir au grand public. «Ceci rentre dans la stratégie de notre boite de découvrir de nouveaux jeunes acteurs pour les intégrer dans l’univers artistique marocain et les soutenir pour faire valoir leur don et leur savoir-faire dans le domaine du 7e art. Ceci ne pourrait se faire qu’en réunissant nos forces autour de projets de ce genre, afin de relancer notre cinéma marocain sous de bons auspices, et en veillant à préserver notre identité dans toute sa diversité et sa richesse».
