Le Groupe Al Omrane a livré 22.544 unités et conclu 17.723 contrats de vente en 2014. C'est ce qu'a indiqué son conseil de surveillance lors de sa réunion lundi dernier, sous la présidence du Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane. Le bras immobilier de l'État a également procédé à l'ouverture des chantiers pour 108.216 unités et achevé les travaux pour 94.180 unités réparties entre les programmes privés, les programmes réalisés dans le cadre du partenariat avec le secteur privé et les programmes de réhabilitation urbaine, est-il souligné. Les investissements consentis par le groupe ont atteint 6,14 milliards de dirhams tandis que les ventes et le produit brut se sont élevés respectivement à 5,6 milliards et 508 millions de DH.
Côté programmes publics, Al Omrane a procédé dans le cadre du programme «Villes sans bidonvilles» à l'ouverture des chantiers de 6.752 unités de relogement et l'achèvement des travaux de 10.133 unités. Dans le cadre du programme de logement social à bas coût (140.000 DH), le groupe fait état de l'ouverture de 2.861 unités au titre de l'année 2014, tandis que 3.672 ont été achevées. Dans le logement social à 250.000 DH, des chantiers de 6.500 unités ont été lancés et les travaux de 8.061 achevés. Lors de cette réunion, il a été procédé notamment à la clôture des comptes de l'année budgétaire au 31 décembre 2014, la présentation des rapports du contrôleur des comptes du holding Al Omrane, du contrôleur de l'État et du comité d'audit du groupe.
Selon un communiqué du département du Chef du gouvernement, Benkirane a souligné que l'activité du groupe en 2014 a été caractérisée par la réalisation de résultats importants en dépit d'une conjoncture difficile.
Mais il a également noté que l'évaluation des performances ne devrait pas se limiter aux seuls aspects financiers, mais devrait être basée principalement sur les réalisations des missions qui sont assignées au groupe, considéré comme un acteur clé dans la mise en œuvre des politiques publiques d'habitat.
Benkirane a indiqué, par ailleurs, que la lenteur dans l'exécution des programmes publics liés au projet des logements à bas coût, du projet «Villes sans bidonvilles» et du projet de «Villes nouvelles», interpelle toutes les parties concernées quant à l'efficacité des différentes approches adoptées jusqu'à présent dans la gestion de ce dossier.