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Le Maroc réaffirme son engagement constant et durable en matière de lutte contre le terrorisme nucléaire

La réunion politique de haut niveau d'Helsinki connaît la participation de quelque 200 représentants des 85 pays partenaires de l'IGLTN, des experts en matière de prévention, de détection et de réponse aux incidences radiologiques et nucléaires, ainsi que des Organisations internationales observatrices (AIEA, INTERPOL, UE et ONUDC).

Le Maroc réaffirme son engagement constant et durable en matière de lutte contre le terrorisme nucléaire
Le Maroc a procédé à l'élaboration, sur la base des commentaires et points de vue des partenaires, d'un document d'orientation en la matière.

Le Maroc a réaffirmé, mardi à Helsinki, son engagement constant et durable à contribuer aux efforts consentis par les différents partenaires de l'Initiative globale de lutte contre le terrorisme nucléaire (IGLTN).

«Le Royaume, qui est un acteur clé et membre fondateur de l'IGLTN, réitère sa détermination à continuer de travailler avec les partenaires de l'Initiative, conformément à la Vision stratégique de S.M. le Roi Mohammed VI dans la lutte contre le terrorisme dans toutes ses formes et ses manifestations», a souligné le Directeur des Nations Unies et des Organisations internationales au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Azzeddine Farhane, qui s'exprimait lors de la 9ème réunion plénière de l'IGLTN, qui se tient les 16 et 17 juin à Helsinki.

A cet égard, il a indiqué que le Maroc, en tant que président du groupe de travail sur la préparation et la réponse aux incidences radiologiques et nucléaires de l'IGLTN, a procédé à l'élaboration, sur la base des commentaires et points de vue des partenaires, d'un document d'orientation en la matière.

Ce document, intitulé «Fondamentaux pour la mise en place et le maintien d'un cadre de la réponse de sécurité nucléaire: Guide des bonnes pratiques de l'IGLTN», comprend trois chapitres, à savoir la préparation, la réponse et la mitigation, et porte sur trois cas d'étude, a expliqué M. Farhane, qui conduit une importante délégation marocaine représentant différents départements civils et sécuritaires à cette réunion politique de haut niveau.

Le responsable marocain a cité, à ce propos, l'exercice international «ConvEx-3» baptisé «Bab Al Maghrib» (Gate of Morocco), organisé conjointement par le Maroc et l'AIEA en 2013, stimulant la réponse et la mitigation d'un trafic illicite des matières nucléaires et radiologiques, ajoutant que les conclusions de ces exercices font partie du document, qui sera approuvé par cette réunion plénière.

Dans le même ordre d'idées, il a évoqué l'exercice en cours baptisé «Gate to Africa», organisé conjointement par le Maroc et l'Espagne, en collaboration avec l'AIEA, simulant la réponse à un acte malveillant impliquant la sécurité du transport des matières radioactives.

De tels exercices, a-t-il noté, visent «l'évaluation et l'amélioration des capacités nationales en matière de coordination, de concertation, de gestion de crise et d'organisation de réponse en vue de faire face à une situation d'urgence radiologique déclenchée par un acte criminel ou terroriste».

Par ailleurs, M. Farhane a relevé que le Royaume est convaincu que la nouvelle stratégie de l'IGLTN, examinée lors d'une réunion du groupe de travail de l'évaluation et de mise en œuvre à Rabat en février dernier, donnera un nouvel élan à l'application complète des principes fondateurs de l'Initiative, à la faveur d'une approche concertée et multidisciplinaire favorisant une synergie entre tous les champs d'action.

A ce titre, il a mis en avant la réussite de l'exercice de simulation baptisé «Atlas Lion», organisé lors de la réunion de Rabat, qui constitue le «premier exercice transversal» du genre. Il s'agissait en effet «d'une occasion pour avoir une connaissance approfondie, en matière pratique et opérationnelle, des rapports entre les parties prenantes dans le but d'évaluer la prise de décision transversale et ses impacts sur la réponse rapide à une menace terroriste nucléaire», a-t-il dit.

La réunion politique de haut niveau d'Helsinki connaît la participation de quelque 200 représentants des 85 pays partenaires de l'IGLTN, des experts en matière de prévention, de détection et de réponse aux incidences radiologiques et nucléaires, ainsi que des Organisations internationales observatrices (AIEA, INTERPOL, UE et ONUDC).

Le Maroc préside, depuis la réunion de Daejeon en Corée du Sud en 2011, le groupe de travail sur la préparation et la réponse aux incidences radiologiques et nucléaires et participe activement aux différents ateliers et exercices de cette Initiative.

L'IGLTN, qui a tenu sa première réunion plénière en 2006 à Rabat, est une coalition volontaire internationale co-présidée par les Etats-Unis d'Amérique et la Fédération de Russie. Elle se veut un forum opérationnel d'échange d'information, d'expertise et de bonnes pratiques en matière de détection, de prévention et de réponse aux incidences radiologiques et nucléaires. 

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