Ces «zero-hour contracts», une spécificité britannique, n'obligent pas l'employeur à fixer un temps de travail minimal. En retour, l'employé n'est pas forcé d'accepter les heures de travail qui lui sont proposées.
Avec ce type de contrats, l'employé peut se voir, ou non, allouer un certain nombre d'heures de travail par l'entreprise et son revenu mensuel dépend ainsi du temps travaillé, a précisé l'étude.
Du coup, le salaire de l'employé peut varier d'une somme extrêmement réduite, s'il a peu travaillé, à un montant plus confortable. Ces contrats flexibles sont très populaires auprès des patrons, mais ils suscitent une vive polémique dans le pays.
D'après les dernières données publiées par l'Office national des statistiques (ONS), le nombre des salariés Britanniques opérant dans ce cadre a augmenté de près de 20 en un an, ce qui montre la tendance haussière des contrats dits «zéro heure».
Le taux de chômage en Grande-Bretagne a baissé ces deux dernières années plus rapidement qu'ailleurs en Europe, revenant à 5,6%. Mais certains économistes expliquent ce recul avant tout par la hausse des travailleurs indépendants et d'autres formes de travail sans garantie.
