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Des politiques différenciées pour venir à bout du fléau

Des politiques différenciées pour venir à bout du fléau

Des politiques différenciées pour  venir à bout du fléau
Pour 57,6% des sociétés africaines, la mise au point de politiques et de procédures applicables dans la quasi-totalité des pays représente le problème interne le plus difficile à résoudre en matière de lutte contre la corruption.

Les gouvernements africains seront soumis, cette année, à une plus forte pression pour appliquer plus strictement les réglementations de lutte contre la corruption. Pour 57,6% des sociétés africaines, la mise au point de politiques et de procédures applicables dans la quasi-totalité des pays représente le problème interne le plus difficile à résoudre en matière de lutte contre la corruption.
C’est en tout cas l’une des thématiques d’un webcast, diffusé vendredi avec Uche Orji, PDG de la Nigerian Sovereign Investment Authority (NSIA, agence de gestion du Fonds souverain du Nigeria), sous la houlette de Richard Fenning, PDG du cabinet Control Risks.

«Il arrive souvent que les sociétés essaient de déployer un programme anticorruption d’envergure mondiale à partir de leur siège occidental et qu’elles soient ensuite surprises de constater que ce programme n’est pas mis en œuvre de manière efficace dans d’autres marchés, sachant que ceci ne vaut pas uniquement pour l’Afrique. Les sociétés doivent adapter leurs politiques et leurs initiatives à la culture locale, notamment en ce qui concerne le type de formations proposées aux employés.

Certains de nos clients dont le siège est situé en Afrique parviennent à lutter contre la corruption de manière plus efficace que ceux ayant leur siège ailleurs. Cela tient au fait que leur programme de lutte contre la corruption est très fortement axé sur les problématiques spécifiques de leur marché», a commenté Tom Griffin, directeur général en charge de l’Afrique de l’Ouest au sein de Control Risks. Plusieurs points ont été soulevés lors de la rencontre.
Il en ressort que seuls 66% des sociétés opérant à l’international ont adopté des politiques interdisant les paiements de facilitation. S’il est important d’adopter une approche globale intégrée pour atténuer le risque de corruption, l’essentiel réside surtout dans la mise en place d’ajustements locaux. 

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