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Merkel prête à relancer la candidature de la Turquie pour l’UE

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Après sa visite de travail en Turquie, la chancelière allemande Angela Merkel a estimé avoir obtenu un progrès dans les pourparlers avec la Turquie sur l'accueil des migrants, promettant de relancer la candidature d'Ankara à l'UE, alors que le flux de migrants était ralenti en Slovénie. Mme Merkel s'est entretenue avec le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu et le Président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan à Istanbul. Elle s'y trouvait pour une courte visite, trois jours après l'adoption par un sommet de l'Union européenne d'un «plan d'action» pour amener la Turquie à agir en amont sur le flux de migrants fuyant notamment la guerre en Syrie, en les gardant sur son territoire. La Chancelière et les dirigeants turcs ont estimé avoir progressé sur la question des migrants, bien qu'aucune des parties n'évoque un accord définitif. À Istanbul, après son entretien avec M. Erdogan, Angela Merkel a affirmé que l'UE et la Turquie allaient pouvoir «donner du dynamisme» au processus de candidature de la Turquie à l'entrée dans l'UE – notamment en ouvrant le chapitre de négociations sur les domaines économique et monétaire. Les deux parties pourront aussi travailler à la libéralisation du système de visas pour les Turcs souhaitant se rendre dans la zone Schengen de libre circulation, selon elle.

Le Premier ministre turc, M. Davutoglu, a, pour sa part, salué une «meilleure approche» de l'UE à l'égard de la Turquie, qui a accueilli deux millions de réfugiés fuyant la guerre en Syrie voisine. «Malheureusement, la Turquie a été laissée seule par la communauté internationale pour supporter ce fardeau (des réfugiés). Nous sommes satisfaits qu'ils aient une meilleure approche maintenant. Le progrès constaté en matière de partage (de ce fardeau) est très important», a-t-il déclaré en conférence de presse commune avec Mme Merkel. Ankara avait d'abord qualifié le plan européen de simple «projet» au budget «inacceptable», estimant à au moins trois milliards d'euros ses besoins pour financer l'accueil des réfugiés la première année. Les Européens souhaitent qu'Ankara accueille davantage de réfugiés et renforce la surveillance des frontières, notamment en échange de soutiens financiers. Mme Merkel et M. Davutoglu se sont en outre inquiétés d'une «nouvelle vague» de réfugiés syriens de la région d'Alep (à la frontière avec la Turquie) où les forces du régime syrien avancent.

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