«Nous avons coopéré et continuerons de coopérer avec les autorités», écrit la marque à la célèbre virgule (The Swoosh) dans un courriel à l'AFP.
Selon le département de la Justice américain (DoJ), «certains faits répréhensibles sont liés à la sollicitation et à la réception de pots-de-vin et de dessous de table en connexion avec le sponsoring de la fédération brésilienne de football (CBF) par un important équipementier sportif américain, la sélection du pays hôte de la coupe du Monde 2010 et l'élection du président de la Fifa en 2011».
Nike n'est pas nommément cité par les autorités américaines mais il est le sponsor officiel de l'équipe nationale de football brésilienne.
«Comme les fans (de football) un peu partout, le jeu nous importe passionnément et sommes inquiets de ces sérieuses accusations», a encore réagi Nike.
Et de poursuivre : «Nike croit en l'éthique et au fair-play aussi bien en affaires que dans le sport et est fortement opposé à toute forme de manipulation ou de corruption».
La Fifa a été frappée mercredi par un double séisme avec l'arrestation de sept responsables soupçonnés de corruption notamment pour le Mondial-2010, à la demande de la justice américaine, et parallèlement la perquisition de son siège zurichois pour les Mondiaux 2018 et 2022.
La Conmebol soutient l'enquête
La Confédération sud-américaine de football (Conmebol) a promis mercredi de soutenir l'enquête sur la corruption présumée au sein de la Fifa, après l'arrestation d'un de ses hauts dirigeants, Rafael Esquivel, à Zurich.
Esquivel, membre du comité exécutif de la Conmebol et président de la Fédération vénézuélienne de football (FVF), est un des sept hauts responsables de la Fifa arrêtés mercredi en Suisse à la demande de la justice américaine.
La Conmebol, réunie dans la ville suisse où doit se dérouler vendredi l'élection présidentielle de l'instance dirigeante du football mondial, a nié «tout acte de corruption» dans un communiqué.
L'organisation sud-américaine a promis de collaborer de manière «ouverte et énergique» avec les autorités policières et judiciaires américaines, qui ont réclamé l'extradition des personnes interpellées. -
