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Où fait-il bon travailler ?

Selon la dernière enquête «Emploi aux jeunes 2015» réalisée par le groupe Amaljob, l’OCP, Maroc Télécom et BMCE bank arrivent en tête du top 20 des entreprises prisées par les chercheurs d’emploi.

Où fait-il bon travailler ?
85% de jeunes ont exprimé vouloir créer leur propre entreprise.

Réalisée auprès d’un échantillon de 7.625 chercheurs d’emploi, rencontrés lors de la «Caravane Emploi et métiers», cette enquête annuelle présente des indicateurs sur le marché de l’emploi ainsi que les différents comportements et préférences des chercheurs d’emploi.
Selon les résultats présentés par Amal job, 74% des jeunes sondés souhaitent travailler dans le secteur privé, et le reste dans le public. Cette dernière catégorie est principalement composée de jeunes ayant un niveau d'étude inférieur à Bac+3 ou lauréats de la formation professionnelle ou des facultés.

D'un point de vue sectoriel, le BTP, les Banques et les Télécoms sont les trois filières les plus citées par les chercheurs d'emploi. Quant aux caractéristiques du «bon emploi», l’enquête révèle que la tendance générale va vers les entreprises qui accordent une importance à la qualité de vie des employés, celles qui offrent des formations ainsi que des avantages sociaux et salariaux. Interrogés sur le salaire, les Bac+2/3 tablent en majorité sur un salaire entre 4.000 et 6.000 DH, les Bac+4/5, eux, s’attendent a percevoir un salaire entre 6.000 et 10.000 DH et finalement les Bac+6 sont beaucoup plus exigeants et espèrent gagner au-delà de 10.000 DH.
L’enquête dresse également un classement des entreprises les plus prisées par les chercheurs d’emploi, et pour la deuxième année successive, c’est l’OCP qui vient en tête, suivi de Maroc Télecom et de BMCE bank qui a gagné 6 places par rapport à l’année dernière. Côté entrepreneuriat, l’enquête confirme la volonté croissante de création d’entreprises avec un taux de 85% de jeunes qui ont exprimé vouloir créer leur propre entreprise et 80% souhaiteraient le faire après 10 ans d’expériences. En général, les jeunes restent optimistes quant à un avenir professionnel meilleur. À noter tout de même que plus les sondés sont expérimentés, plus ils sont pessimistes et cette tendance se confirme plus chez les hommes que chez les femmes. 

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