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L'expérience du Maroc sollicitée

Le Maroc est sollicité par la France, pays hôte de la Conférence Climat 2015 COP21,
pour jouer le rôle de leadership au niveau africain afin de mener à terme les négociations visant à parvenir à un accord international sur les questions du changement climatique.

L'expérience du Maroc sollicitée
Selon la minitre chargée de l'Environnement Hakima El Haïti, la France considère que le Maroc est aujourd'hui un modèle pour les pays africains en matière de politiques durables.

La ministre déléguée chargée de l'Environnement, Hakima El Haïti, a rencontré, hier à Paris, son homologue française, Ségolène Royal, et la secrétaire d’État chargée du Développement et de la francophonie, Annick Girardin. La France doit accueillir, cette année, le Sommet mondial sur le climat et sera suivie par le Maroc en 2016. Dans une déclaration à la MAP, Hakima El Haïti a fait savoir que la France considère que le Maroc est aujourd'hui un modèle pour les pays africains en matière de développement des énergies et des technologies, ainsi que des politiques durables. Ce même avis est partagé par les auteurs du Climate Change Performance Index 2014 qui a classé le Maroc au neuvième rang mondial et qui notent qu'«En comparaison avec le rapport de l'an dernier, le Maroc a amélioré son classement de cinq places et est désormais en neuvième position au sein de la bonne catégorie de notation».

Gaz à effet de serre : arriver à un accord équilibré

Cette dynamique de développement durable enclenchée dans le Royaume a été renforcée dès 2011 à la faveur de la Constitution qui accorde une importance primordiale aux questions liées à l'environnement. Revenant sur les enjeux mondiaux de la COP21, la ministre a souligné qu'il s'agissait de parvenir à un accord sur les engagements et les contributions des différentes parties, relevant que les pays africains, qui ne sont pas pollueurs et qui n'émettent pas de gaz à effet de serre ou très peu, sont menacés de plein fouet par le changement climatique et revendiquent de ce fait la compensation des dégâts. Il faut donc aboutir, lors de la Conférence de Paris, à un accord équilibré avec une prise de responsabilité commune et différenciée en fonction du fait que l'on soit émetteur ou pas de gaz à effet serre, a-t-elle noté. Elle a, en outre, fait savoir que le Maroc mettait à la disposition des pays africains le Centre des compétences climatiques relevant du ministère délégué chargé de l'Environnement pour les accompagner dans la préparation de leur contribution à la COP21. La ministre a formulé le vœu de voir qu'un accord trouvé entre les pays industrialisés et ceux en développement dans l'intérêt de tous.

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