Les Lions de l’Atlas ont rendez-vous le 17 mars avec Neymar et ses compatriotes au stade Adrar à Agadir. Les hommes de Badou Zaki, qui entament une longue préparation jusqu’aux éliminatoires de la Coupe du monde zone Afrique, devraient en effet trouver dans cette confrontation un défi particulièrement inspirant. En face, la sélection marocaine trouvera la Séleçao, qui compte en ses rangs quelques-uns des meilleurs joueurs du monde, Neymar en tête, Willian, David Luiz, Oscar, Thiago Silva, Dani Alves. Dans un Stade d’Adrar qui affichera complet, les Lions de l’Atlas doivent définitivement chasser leurs vieux fantômes.
Le contexte est radicalement différent, mais personne n'a oublié la déculottée subie par les hommes de Henri Michel lors de la Coupe du monde 1998 en France (3-0) suivie du non-match des Brésiliens face à la Norvège lors du troisième et dernier match du groupe (défaite surprise des Brésiliens synonyme de l’élimination du Maroc dès le premier tour malgré son large succès sur l’Écosse 3-0). Zaki, qui aura à cœur de fournir une grosse prestation devant le public marocain, doit préparer ses joueurs à relever le défi.
L’équipe brésilienne, version Dunga, a repris des couleurs après son naufrage en demi-finale de la Coupe du monde face à l’Allemagne (7-1) sous la houlette de Filepe Scolari. Depuis, le Brésil a signé une sixième victoire de rang et il a encaissé un seul but. C’est dire que la mission de la sélection nationale sera difficile.
Retrouver le haut niveau
La programmation de la rencontre face au Brésil traduit le changement de la politique suivie jusqu’à présent par la FRMF au niveau de l’équipe nationale A. Pendant plusieurs mois et sur demande de l’entraîneur national, Badou Zaki, la FRMF a programmé une série de rencontres avec des adversaires de moindre calibre, pour ne pas dire faibles, à l’exception de la Russie.
Avec le retrait de l’organisation de la CAN au Maroc et la mise au placard des Lions de l’Atlas qui ne disputeront pas la compétition, la FRMF a changé sa politique en privilégiant des rencontres amicales avec des nations plus
huppées.
Ce changement a un double objectif. D’abord, susciter l’intérêt du public à l’égard de la sélection, d'autant plus que l’engouement a baissé depuis que la CAF a retiré l’organisation de la CAN au Maroc. Et ensuite, permettre aux hommes de Badou Zaki de retrouver le haut niveau.
