Menu
Search
Mercredi 24 Avril 2024
S'abonner
close
Mercredi 24 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

Quel bilan pour les observatoires de l'environnement ?

Vingt années après la création des observatoires de l'environnement, quel bilan tirer de l'activité de ces structures chargées de déterminer l'état de l'environnement national ? Pour répondre à cette question, le ministère de tutelle organise aujourd'hui un atelier national à Rabat auquel prendront part les représentants des agences de coopération internationales, la Banque mondiale et le Programme des Nations unies pour l'environnement.

Quel bilan pour les observatoires  de l'environnement ?
La ministre de l'Environnement, Hakima El Haïti, a indiqué que l'économie verte permet de gagner 3 à 4 points de PIB.

«L’ adoption de la Charte nationale de l’environnement et du développement durable, lors de la septième session du Conseil national de l’environnement en 2011, a permis au Maroc de redoubler d'efforts en faveur de l'environnement et du développement durable». Cet extrait de l'examen des performances environnementales du Maroc, publié fin 2014, établi par la commission économique de l'ONU pour l’Europe et l'Afrique, traduit l'intérêt que porte le Royaume à la protection de l'environnement.

La création de l'Observatoire national de l'environnement du Maroc (ONEM) en constitue une initiative emblématique. Cette structure, l'ONEM, a été créée en 1994, puis, compte tenu de l’enjeu environnemental, l’État a décidé, en 2007, de mettre en place des structures régionales. Un premier Rapport sur l'état de l'environnement a été présenté en 2001 et un second en 2010. Afin d'affiner les données au niveau local, le ministère a doté les différentes régions du Royaume de Systèmes d’information régionaux de l’environnement (SIRE). À fin 2014, cinq SIRE étaient en phase de finalisation et concernent les régions de Marrakech-Tensift-El Haouz, Chaouia-Ouardigha, Tanger-Tétouan, Meknès-Tafilalt et l’Oriental. Cinq autres SIRE sont en phase de conception (Souss- Massa-Darâa, Guelmim-Es Smara, Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra, Oued-Ed Dahab-Lagouira et Taza-Al Hoceima-Taounate).

L'économie verte, un choix stratégique

La principale mission de l'ONEM est de créer une base de données fiable et régulièrement mise à jour. Vingt années après la création des observatoires de l'environnement, quel bilan tirer de l'activité de ces structures ? Pour répondre à cette question, le ministère de tutelle organise ce mardi un atelier national à Rabat auquel prendront part les représentants des agences de coopérations internationales telles que l'Agence française de développement et l'Agence allemande de coopération technique, la Banque mondiale et le Programme des Nations unies pour l'environnement.

À la veille de ce rendez-vous, la ministre de l'Environnement, Hakima El Haïti, a rappelé, à M'diq, que l'économie verte constitue pour le Maroc un choix stratégique. Citée par la MAP, la ministre a indiqué que l'économie respectueuse de la nature devrait permettre de générer environ 250.000 emplois durant les cinq prochaines années, de réduire la facture énergétique et de gagner de 3 à 4 points de PIB par an. Ella a également rappelé que le coût annuel lié à la détérioration de l'environnement au Maroc s'élève à près de 4% du PIB. 

Lisez nos e-Papers