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L'annonce a été faite par Aziz Rabbah, ministre de l’Équipement, du transport et de la logistique, hier à Rabat lors d’une journée d’information. Cette rencontre destinée aux professionnels du secteur avait pour objectif de présenter les détails des projets programmés pour cette année afin de leur permettre de mieux se préparer à la réalisation de ce programme d’investissements.
À travers cette initiative, le département d’Aziz Rabbah vise à asseoir la transparence et les meilleures pratiques de gouvernance, conformément aux principes de la Constitution et aux orientations du gouvernement. Mieux encore, M. Rabbah a été formel en soulignant que son département ne ménagerait aucun effort pour faciliter l’accès à la commande publique, en jouant la carte de la préférence nationale dans les marchés publics, une tendance appelée à se renforcer selon lui. Sur ce point, il a été clair en évoquant le rejet de cette règle par certains bailleurs de fonds.
Pour le détail, les 36 milliards de DH qui seront injectés cette année dans le BTP seront répartis sur tous les secteurs, à raison de 12,8 milliards de DH pour le secteur maritime et portuaire (8,7 milliards iront aux travaux et études du nouveau projet «Nador Westmed»). Le secteur routier bénéficiera, quant à lui, de 9,74 milliards de DH, dont 1,87 milliard de DH sera consacré aux autoroutes, alors que le reste sera dédié au réseau routier.
Les équipements publics (maîtrise d’ouvrage déléguée) se verront accorder 7,38 milliards de DH. Ce montant sera dédié à la réalisation des infrastructures des départements ministériels et institutions. S’agissant des secteurs ferroviaire et aérien, ils auront droit respectivement à 4,7 et 1,19 milliards de DH. Quant au secteur du transport et de la logistique, il s’est vu attribuer 161 millions de DH. En comparaison avec l’exercice précédent, les budgets arrêtés, au titre de cet exercice, pour chaque secteur se sont tous inscrits dans un trend haussier. L’évolution budgétaire de chaque secteur fait ressortir une augmentation du budget consacré aux travaux de réalisation d’infrastructures et aux études.
Pour accompagner cette dynamique d’investissements, le ministère de l’Équipement table sur la poursuite des réformes lancées dans ce domaine. Ainsi, il a été procédé depuis 2012 à des aménagements institutionnels et juridiques afin d’assainir le secteur du BTP et d’enclencher une dynamique positive.
Dans le même ordre d’idées, les réformes initiées ont essentiellement porté sur le renforcement de la compétitivité à travers le renforcement du système de classification et de qualification des entreprises, des bureaux d’études et des laboratoires. Sur ce registre, le directeur des affaires techniques a précisé que le nombre des entreprises qualifiées a atteint 15.000 et les bureaux d’études agréés sont au nombre de 1.200.
