Menu
Search
Samedi 20 Décembre 2025
S'abonner
close
Samedi 20 Décembre 2025
Menu
Search

Pas de répit pour les importations de céréales

Pas de répit pour les importations de céréales
Les importations des céréales évoluent selon un rythme soutenu.

Le flux des importations de céréales ne fléchit pas. Il a encore marqué une hausse au cours de la campagne de commercialisation 2014-2015 qui a commencé juin dernier, passant de 18,6 millions de quintaux (Mq) à fin décembre 2013 à 31,4 un an plus tard. Ces achats sont de diverses provenances avec, toutefois, plus d’un quart (27%) pour l’Argentine, selon les dernières statistiques de l’Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses (Onicl). Le reste est partagé notamment entre la France (16%), le Brésil (10%), l’Ukraine (10%), le Canada (8%), l’Allemagne, les États-Unis et la Pologne (avec 6% chacun), la Russie (4%) et l’Uruguay (4%).
Cette tendance se poursuivra cette année, puisque le Maroc importera plus de 11,37 millions de quintaux de céréales et légumineuses, à fin mai 2015. Ces quantités proviendront de l’Union européenne dans le cadre des contingents tarifaires préférentiels et des États-Unis dans le cadre de l’Accord de libre-échange signé entre les deux pays.

Ces nouveaux approvisionnements devront coïncider avec une détente sur le marché mondial des céréales, marqué par une hausse de la production et une baisse des prix.
En effet, la FAO, dans son bulletin sur l'offre et la demande de céréales publié jeudi dernier, a revu à la hausse ses estimations relatives à la production mondiale en 2014 et ses prévisions sur les stocks céréaliers mondiaux en 2015. La production mondiale de blé est ainsi évaluée à 2,542 milliards de tonnes, soit 8 millions de tonnes de plus que le chiffre estimatif de février.
S’agissant des prix des céréales, l’indice FAO a baissé de 3,2% en février par rapport à janvier.

Lisez nos e-Papers