La Faculté des Sciences de l’Université Mohammed V de Rabat, en partenariat avec «International Organization for Chemical Sciences in Development», organise un symposium international sur le thème «Règne végétal : source de médicaments et cosmétiques» qui se tiendra à Marrakech au Maroc du 7 au 10 avril. Le Maroc compte plus de 4.200 espèces parmi lesquelles 500 à 600 plantes aromatiques et médicinales, dont un grand nombre sont endémiques, c’est-à-dire présentes dans une région limitée. Les zones qui présentent les flores médicinales les plus riches se concentrent sur le Haut Atlas, l’Anti-Atlas, les plateaux de l’Oriental et le Rif où poussent le paprika, la coriandre, le cumin, le safran, le fenouil, l’anis, la lavande ou encore le jasmin.
Ces régions disposent d’un savoir-faire ancestral qui a été préservé au cours des siècles. Si certaines de ces plantes sont spontanées, d’autres au contraire sont cultivées à l’image du henné, du géranium, de la rose, de la verveine, de l’indispensable menthe et du précieux safran. «Les cultures biologiques occupent des surfaces variant entre 1.000 et 5.000 hectares toutes espèces confondues», assure le portail du Crédit Agricole du Maroc, Fellah Tarde. Selon cette dernière source, le Maroc produit 20.000 tonnes de plantes médicinales par an. Lors de la campagne 2012-2013, le Maroc a occupé le 12e rang parmi les exportateurs mondiaux avec une recette de près de 250 millions de DH pour les plantes cultivées et de 370 millions de DH pour les spontanées. En revanche, il faut signaler que les plantes cultivées ne représentent que 2% de la totalité de la production, note le rapport intitulé «Stratégie nationale de développement du secteur des Plantes aromatiques et médicinales au Maroc» établi par l'US Aide.
