Lors d'une rencontre à Téhéran avec le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale (CSSN), Ali Shamkhani, cité par l'agence officielle Irna, a réaffirmé que son pays est favorable à un accord.
L'agence onusienne sera un des acteurs clés en cas d'accord, qui placerait le programme nucléaire sous étroit contrôle international, en échange d'une levée des sanctions économiques mises en place depuis 2006. Cet accord doit également «protéger les droits» du pays dans le cadre du traité de non-prolifération nucléaire, a affirmé le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale, Ali Shamkhan.
Le CSSN est chargé de définir les politiques de défense et de sécurité du pays, dont le programme nucléaire, et de défendre ses intérêts nationaux. Ses décisions doivent être avalisées par le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, qui a le dernier mot sur le dossier nucléaire. Amano, qui se rend à Téhéran pour la quatrième fois depuis 2012, a indiqué comprendre les «inquiétudes et les sensibilités» iraniennes. Il doit notamment aborder la question épineuse de la possible dimension militaire (PMD) du programme nucléaire iranien. L'agence cherche également à avoir accès aux scientifiques impliqués, ainsi qu'aux documents et sites qui pourraient avoir abrité les recherches, des demandes refusées catégoriquement par l'ayatollah Khamenei.
