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Un gain de 0,3% de croissance du PIB pour le Maroc

La 4G permettra à moyen terme de booster l’économie marocaine, selon le dernier rapport sur la mobilité dans le monde du groupe Ericsson. La 4G favoriserait ainsi un gain de productivité, une réduction des coûts d’exploitation et une meilleure accessibilité aux services de base.

Un gain de 0,3% de croissance du PIB pour le Maroc
La 4G a été lancée au Maroc le 8 juin.

À partir de 2016 ou 2017, le déploiement à grande échelle de la 4G au Maroc devrait contribuer à une croissance additionnelle du PIB allant jusqu'à 0,3%. Et c’est le constructeur suédois Ericsson qui l’affirme dans son récent rapport 2015 sur la mobilité dans les différentes régions du monde. «La quatrième génération des réseaux mobiles permettra à moyen terme de booster l’économie marocaine», souligne Rachid Chihani, directeur général d’Ericsson Maghreb.
Cette croissance additionnelle du PIB proviendrait d'un gain de productivité, de la réduction des coûts d’exploitation, d'une meilleure accessibilité aux services de base ainsi que de la création de nouveaux services, selon le rapport.
Pour rappel, en 2012, une étude de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère des Finances, avait souligné qu’à chaque doublement de volume des données mobiles utilisées, le PIB croîtrait de 0,5%.

Notons que le Maroc a connu le lancement de la 4G le 8 juin dernier. Actuellement, deux opérateurs - Méditel et Inwi - commercialisent des offres 4G. Maroc Telecom devrait leur emboîter le pas d'ici la fin du mois.
«Le Maroc a eu depuis plusieurs années une vision claire du positionnement en tant qu’un des pays émergents les plus actifs dans les domaines des Technologies de l’information et communication (TIC). Nous constatons, aujourd’hui, que cette vision se traduit par un gain en maturité du secteur, pas uniquement en termes de réglementation, qui est un vecteur principal pour le développement de tout secteur, mais aussi en termes de projets ambitieux permettant à des secteurs clés, tels que l’éducation, le transport, la santé et l’énergie, de bénéficier de la valeur ajoutée que peut apporter les TIC», ajoute Rachid Chihani.

Pré-requis

Mais pour l’expert d’Ericsson, il existe toutefois des pré-requis pour exploiter pleinement toutes les possibilités qui s’offrent au pays. Un de ces fondamentaux est la sécurité des données qui reste un souci majeur pour la plupart des acteurs opérant dans ce domaine. Il s'agit du cadre légal qui permet de définir de manière claire les règles du jeu.
Cela dit, pour Ericsson, la «population technophile» ne cesse de croître au Maroc. 50% de cette population souhaitent exploiter la technologie à des fins principalement d’éducation et de savoir. Dans son rapport, le constructeur rappelle les chiffres publiés par l’ANRT à fin mars 2015. Quelque mois avant le lancement des premières offres 4G au Maroc, 38,2% des clients marocains, équipés en téléphone mobile, possédaient un smartphone. Une deuxième enquête publiée par l’Agence, le 9 juin 2015, démontre aussi que le parc de smartphones en circulation au Maroc se chiffre à plus de 9,4 millions d'appareils en 2014, en hausse de 15,7% comparé à 2013.
Dans son rapport, Ericsson souligne que trois Marocains sur quatre utilisent Internet et désirent pouvoir accéder à davantage de services lors de leurs déplacements.

Une demande qui nécessite, pour être satisfaite, d’accroître les débits de l’Internet mobile et la performance des réseaux. «Ce sont les smartphones qui sont le vecteur de cette transformation, avec un taux de pénétration de 60% dans les zones urbaines et 40% d’intentions d’achat sur les 12 mois à venir», souligne le constructeur suédois dans son rapport sur la mobilité. 

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