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Younès Mégri deux fois meilleur acteur, en France et en Belgique

Après sa participation à deux festivals en France et en Belgique où il a, encore une fois, récolté des Prix, le long métrage «L’Orchestre des aveugles» fait partie de la sélection officielle du Festival du film de Carthage, puis aura, aussi, le privilège d’être projeté à l’Institut du monde arabe, le 2 décembre. Bon vent pour notre Mouftakir et ses brillants acteurs.

Younès Mégri deux fois meilleur  acteur, en France et en Belgique

«L’Orchestre des Aveugles» continue sa belle odyssée, en raflant davantage de Prix. Les plus récents sont ceux octroyés à Younès Mégri pour son rôle dans ce long métrage (en tant que meilleur acteur), ainsi qu’au jeune Ilias. Il s’agit du Prix «Ibis d’Or» au Festival du cinéma et de la musique de film de la Beaule à Nantes (France) et le second au Festival international du film de Bruxelles. «C’est une belle récompense, d’autant plus qu’elle vient d’ailleurs, de deux festivals internationaux. Ce qui est tout à l’honneur du Maroc. Une reconnaissance de ce genre me fait vraiment plaisir», renchérit le compositeur, chanteur et acteur Younès Mégri. Quant au réalisateur du film, Mohamed Mouftakir, il s’est vu attribuer le Prix de la meilleure réalisation, et ce au Festival international du film de Bruxelles. «Au-delà de mes impressions sur ces récompenses que je considère comme très honorables, aussi bien pour moi que pour tous ceux qui ont participé à ce film, ma réelle satisfaction est de se voir primé pour une production 100% marocaine.

C’est très important pour moi. Ce qui prouve que le parcours que j'ai suivi depuis mes débuts commence à donner ses fruits. Je suis dans cette démarche d’instauration d'un cinéma marocain, en essayant de faire voir l’essence de notre culture, tout en l’esthétisant dans une forme cinématographique. Et ce, dans le but de réconcilier le spectateur avec sa culture, sans le choquer. Donc, les récompenses du long métrage “L’Orchestre des aveugles” me réconfortent et démontrent que mes visions sont sur la bonne voie. C’est un style qui me ressemble et me permet de répondre, à travers ma trilogie, à toutes les interrogations des criques et des professionnels du cinéma», souligne Mohamed Mouftakir.                                   

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