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Yahoo! a signé lundi un accord avec le géant des télécoms Verizon afin de lui céder ses plateformes de médias et de publicités en ligne. La vente du cœur de métier du groupe internet américain semble un destin humiliant pour l’ancien fleuron de la Silicon Valley, même si les analystes n’y voient pas forcément la fin de la marque, précise l’AFP. L’opération de 4,8 milliards de dollars va certes faire disparaître le groupe en tant qu’entité indépendante, mais sa marque va probablement survivre, et peut-être même croître sous l’ombrelle de son nouveau propriétaire, estiment des analystes cités par l’agence tricolore. «Appelons cela un nouveau départ pour Yahoo!», avance Shar Van Boskirk, une analyste du cabinet Forrester, citée par l’AFP. «Je n'anticipe pas que Verizon abandonne la marque Yahoo!, ils vont probablement maintenir le nom de Yahoo! sur beaucoup de ses très bons sites de médias».
Si Yahoo! a réussi à créer sur l'ensemble de ses sites (Yahoo! News, Yahoo! Mail, Yahoo! Finance...) une audience mondiale d'un milliard de visiteurs par mois, «il n'a pas été capable de changer et d'ajuster sa marque quand le marché changeait», estime l'analyste. «Ca pourrait être bon pour eux de penser différemment à ce que ça signifie d'être Yahoo!», et d'utiliser leur marque comme une plateforme pour «peut-être aller plus loin qu'ils ne l'ont fait sur les cinq dernières années», fait-elle valoir.
