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Agro-industrie : La TVA non apparente élargie à d’autres filières en 2017 ?

Ce sera éventuellement le cadeau de 2017 pour les opérateurs de l’agro-industrie. L’élargissement de la récupération de la TVA non apparente à d’autres filières de l’activité est inscrit à l’ordre du jour de la préparation de la loi de Finances 2017. Une mesure qui tient à cœur à la Fenagri qui espère ainsi un débridement des investissements dans le secteur.

Agro-industrie : La TVA non apparente élargie à d’autres filières en 2017 ?
Selon la Fenagri, l’élargissement de la TVA non apparente à d’autres filières de l’agro-industrie est de nature à rendre plus compétitif le secteur de la transformation.

Bonne nouvelle pour les professionnels de l’agro-industrie. L’élargissement du régime spécifique de déduction de la TVA à d’autres filières du secteur est inscrit à l’ordre du jour du processus de préparation du projet de loi de Finances (LF) 2017. «Nous avons eu la confirmation du département des Finances que ce principe de la TVA non apparente figure bien au menu de préparation de la LF 2017», affirme Amine Berrada Sounni, président sortant de la Fédération de l’industrie agroalimentaire (Fenagri), lors d’un point de presse consacré à la présentation du bilan du mandat du bureau sortant le 4 juillet à Casablanca.

La mesure, introduite dans la loi de Finances 2016, est actuellement appliquée à la filière de la transformation des fruits et légumes. Sa vocation : contribuer à l’intégration du secteur de la transformation des fruits et légumes avec la production agricole de ces produits. «L’élargissement de cette mesure à d’autres filières de l’agro-industrie est de nature à rendre plus compétitif le secteur de la transformation et partant booster les investissements», fait valoir Berrada Sounni.

À l’en croire, la récupération de la TVA non apparente a déjà permis cette année d’électriser les investissements dans le secteur. Pour rappel, le régime consiste en l’ouverture du droit à déduction de la taxe non apparente sur le prix d’achat des fruits et légumes non transformés, d’origine locale, destinés à la production agroalimentaire vendue localement. Le montant de cette taxe est déterminé sur la base d’un pourcentage de récupération calculé par l’assujetti à partir des opérations réalisées au cours de l’exercice précédent.

Pour le désormais ex-président de la Fenagri, il est aujourd’hui plus que jamais nécessaire d’améliorer l’attractivité du secteur afin de donner un réel coup de fouet à l’investissement. Et ce n’est pas tout. La profession appelle à encourager les jeunes entrepreneurs à investir dans le secteur qui offre des opportunités en or, surtout avec l’ouverture du Maroc sur plusieurs marchés africains à fort potentiel de croissance. Pour lui, le pays a un problème de croissance et donc de l’emploi. «Pour débrider la croissance, il faut développer l’industrie», insiste Berrada Sounni. Selon la Fenagri, le secteur n’a pas profité de la dynamique d’investissement des années 2000-2013. Les accords de libre-échange, soutient la Fédération, n’ont pas non plus été favorables à la balance commerciale des produits alimentaires. 

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