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Le Président Barack Obama a appelé, mercredi matin, M. Donald Trump, pour le féliciter pour sa victoire dans le scrutin présidentiel du 8 novembre et l’inviter à une réunion à la Maison-Blanche, ce jeudi. «Le Président (Obama) a appelé Donald Trump pour le féliciter pour sa victoire» dans les élections générales, a indiqué la Maison-Blanche dans un communiqué, ajoutant que M. Obama a invité le Président élu à une réunion jeudi pour l’informer des étapes de la transition. M. Obama a également appelé la secrétaire Hillary Clinton et l’a félicitée pour la «campagne solide qu’elle a menée à travers le pays».
Le communiqué indique, en outre, que le chef de l’exécutif américain fera une déclaration, depuis la Maison-Blanche, ce mercredi pour discuter des résultats des élections et les étapes que «nous pouvons prendre en tant que pays pour se réunir après une saison électorale très disputée». De son côté, le Président russe Vladimir Poutine a adressé ses félicitations à Donald Trump suite à son élection à la tête de Maison-Blanche, a annoncé mercredi le Kremlin. Dans son message, M. Poutine dit espérer une amélioration des relations russo-américaines, qui traversent une période de froid en raison notamment du conflit en Ukraine et de l'engagement russe en Syrie. Lors de sa campagne électorale, Donald Trump s'était prononcé en faveur d'un rapprochement américano-russe. Pour sa part, l’Union européenne (UE) a souligné, mercredi, la nécessité de «consolider les ponts» entre Bruxelles et Washington, invitant Donald Trump, élu Président des États-Unis, à un sommet UE – États-Unis «dès que possible». «Cette rencontre nous permettra de tracer le chemin de nos relations pour les quatre prochaines années», ont souligné le président du Conseil européen, Donald Tusk, et le chef de la Commission, Jean-Claude Juncker, dans une lettre de félicitations adressée à Donald Trump.
Ils ont assuré que «les Européens sont convaincus que l'Amérique, dont les idéaux démocratiques ont toujours été une source d'espoir à travers le monde, continuera d'investir dans ses partenariats avec ses amis et ses alliés, afin de rendre nos citoyens et les peuples du monde plus sûrs et plus prospères». Car, selon eux, le partenariat stratégique entre Bruxelles et Washington est «ancré dans nos valeurs communes de liberté, de droits de l'Homme, de démocratie et de conviction dans l'économie de marché».
La présidence palestinienne a, quant à elle, appelé le milliardaire à œuvrer à l'établissement d'un «État palestinien sur les frontières de 1967», coexistant avec Israël, tout en le mettant en garde contre les risques encourus s'il négligeait la question palestinienne. «L'instabilité continuera dans la région et dans le monde si on n'apporte pas une solution à la question palestinienne», a dit à l'AFP le porte-parole de la présidence de l'Autorité palestinienne, Nabil Abou Roudeina.
