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Boudrika jette l'éponge et fixe au 19 juin l’élection du nouveau président

Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? Le président du Raja, Mohamed Boudrika, a encore une fois annoncé sa démission et a fixé la date du 19 juin pour tenir l’assemblée générale ordinaire, qui sera pour la circonstance transformée en assemblée extraordinaire afin d'élire un nouveau président. Un délai jugé insuffisant pour lui trouver un successeur.

Boudrika jette l'éponge et fixe au 19 juin  l’élection du nouveau président

Les prétendants à la présidence du Raja de Casablanca n’ont que 24 jours pour préparer leur dossier de candidature et leur projet pour séduire les électeurs. Un délai jugé insuffisant par l’ancien président du Raja, Abdelkader Retnani (lire infra). Ce délai laisse à penser qu’il ne s’agit que d’une nouvelle manœuvre de Boudrika, même s’il affirme que sa décision est définitive. Élire un nouveau président le 19 juin semble un pari difficile à tenir pour plusieurs raisons, selon des adhérents.

D’abord, il faudra plus de temps aux prétendants pour s’enquérir de la situation financière du club, c’est-à-dire éplucher les comptes pour être au fait de sa véritable santé financière. D'autant plus que des informations circulent sur une dette abyssale de plusieurs milliards de centimes. Les candidats ont également besoin de plus de temps pour travailler sur leur projet. Et enfin, on ne s’improvise pas président d’un grand club comme le Raja du jour au lendemain. Il faut trouver une personne qui ait de l’expérience et les épaules solides pour assumer cette responsabilité. Tous ces paramètres font dire à un membre du comité directeur du club ayant requis l'anonymat, «qu’il serait difficile de trouver un successeur à Boudrika d’ici le 19 juin, à moins que celui-ci ait déjà quelqu’un sous la main, qu’il veuille l'imposer et que cette démission ne soit en fin de compte que de la poudre aux yeux» En tout cas, Boudrika n’a qu’une faible marge de manœuvre. En plus des résultats insuffisants du club qui va vivre une troisième saison sans titre, l’homme a brûlé toutes ses cartes avec la Fédération.

Ses sorties médiatiques fracassantes où il a flingué la Ligue professionnelle et la FRMF lui ont attiré des ennuis judiciaires, puisqu'il est convoqué le 6 juin devant les juges pour répondre de ses accusations.
À tout cela s’ajoute la crise financière aiguë du club qui a été obligé de recourir à la souscription pour pouvoir verser les salaires et les primes des joueurs. Autant de problèmes qui devraient avoir raison de Boudrika, qui est arrivé au Raja avec fracas, mais dont le départ risque de faire autant, sinon plus de bruit, à moins qu’il ne fasse volte-face.
À l'heure où nous mettions sous presse, la date de dépôt des candidatures n'était pas encore fixée et aucun adhérent n'avait encore manifesté son intérêt pour le poste de président. 

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